Pour cette troisième journée de la semaine, plusieurs sujets d’actualités ont dominé les colonnes de la presse Iturienne.
Commençons par ce doute qui s’installe après la présentation d’un homme soupçonné d’être parmi les fondateurs du groupe armé CODECO.
A ce sujet buniaactualite.com donne la parole au Professeur Chober Agenonga de l’université de Kisangani qui affirme avoir mené des recherches sur cette milice et ses leaders, mais le nommé Litso Isaka alias Savant présenté avec pompe au gouverneur militaire n’en fait pas partie.
Une version qui contraste avec celle soutenue par les FARDC qui ont affirmé devant l’autorité de la province et la presse de Bunia, que l’homme présenté est parmi « les fondateurs » de CODECO et l’un des « grands féticheurs » de ce groupe ayant endeuillé depuis 4 ans les territoires de Djugu, Irumu et Mahagi en Ituri.
Lavoixdelituri.net quant à elle revient sur cette alerte lancée par la coalition des armées congolaise FARDC et ougandaise UPDF concernant la présence d’un groupe armé visant à discréditer leurs opérations conjointes.
D’après ce média de Bunia, les éléments appartenant à ce nouveau mouvement criminel se sont fixés l’objectif de salir les FARDC et l’UPDF et de créer le doute dans le chef de la population de cette partie du pays, en utilisant le camouflage et les uniformes similaires à celles de l’armée ougandaise dans le but de massacrer les civils pour faire croire que cette dernière s’est retournée contre les habitants qu’elle s’est engagé à protéger mutuellement avec les FARDC.
Sur un autre chapître, newscongo.news annonce l’installation d’une nouvelle base de la Monusco à Manyala, à une vingtaine de kilomètres de Komanda dans le territoire d’Irumu. Les confrères citent le porte-parole de la mission onusienne en RDC qui indique que loin de protéger la population civile contre les menaces rebelles, l’objectif de cette base est d’assurer la sécurité du contingent de la force onusienne engagé dans les travaux de réhabilitation d’une partie dégradée sur la RN4.
Parlons à présent de ce coup de tonnerre pour Thomas Lubanga et l’équipe de Task Force dépêchée en Ituri par la résidence de la République en vue de sensibiliser les groupes armés à cesser les hostilités.
Les miliciens de la FPIC actifs dans le territoire d’Irumu ont réservé un fait de non recevoir à cette mission et à son coordonnateur M.Lubanga, ancien leader du de l’UPC un groupe rebelle durant la guerre interethnique qui a ravagé l’Ituri entre 1999 et 2003.
buniaactualite.com qui a révélé le contenu d’un communiqué de presse des ces miliciens titre : « pour les miliciens FPIC, Thomas Lubanga et sa Task Force n’ont aucune leçon à donner » lui qui selon le document, aurait ordonné à l’époque l’assassinat de plusieurs chefs coutumiers Bira, la communauté à laquelle ils appartiennent en majorité, avant de traiter les autres membres de Task Force des « opportunistes en quête de positionnement ».
Au même moment où les miliciens de la FPIC disent non à l’équipe de Thomas Lubanga et avant eux c’étaient ceux de CODECO, les jeunes de la communauté Bira eux garantissent leur disponibilité à soutenir le programme DDRC-S qu’ils considèrent comme une bonne opportunité à mettre au profit des entités de l’Ituri en proie à l’insécurité, indiquent les confrères de lavoixdelituri.net
Une déclaration faite après la libération de deux leaders de leur communauté à savoir les professeurs Ndudanga Kavarios et Bungishabaku Katho arrêtés il y a peu par la justice militaire au motif qu’ils seraient parmi les fondateurs de la milice FPIC.
Sur le même chapître de libération, la communauté Hema elle aussi monte au créneau pour exiger le relâchement de leur sujet du nom de John Tibasima, détenu à la prison centrale de Bunia pour des faits similaires à ceux reprochés aux deux professeurs Bira, écrit newscongo.news
Les Hema estiment en effet que laisser M.Tibasima en prison est une preuve d’une justice de deux poids deux mesures.
Bouclons cette revue de presse par ce cas d’accident de circulation qui a fait un mort et trois blessés au village Jupawiwu, en chefferie des Ang’hal, à environ 18 km de la commune rurale de Mahagi.
A en croire buniaactualite.com qui en a fait écho, les victimes sont des élèves venus du centre de négoce de Ndrele à bord d’une moto. L’incident serait dû à l’excès de vitesse et le corps de la personne décédée, originaire du village Paker, a été rapatrié à Ndrele tandis que les blessés ont été admis aux soins dans une structure sanitaire locale.
Sur ce même dossier d’accidents, rendons-nous du côté de la chefferie de Kakwa dans le territoire d’Aru où la police de circulation routière PCR dit en avoir enregistré deux cas en l’espace de deux jours, renseignent les confrères de aruinformation.com L’occasion pour la PCR d’appeler les usagers à la vigilance et au respect du code de la route.
C’est tout pour la revue de presse de ce jour, prochain rendez-vous demain jeudi 13 janvier 2022.
Marcus Jean Loika