Ouvrons cette revue de presse par la page sécuritaire, lesvolcansnews.net titre : un deuxième crime contre l’humanité de la CODECO dans le site de déplacés plaine Savo fait 7 morts dont 5 enfants ( bilan provisoire).
Parlant de la même information, lavoixdelituri.com se référant aux informations fournies par le service de la protection civile de l’ituri, indique qu’il y aurait des morts et des blessés enregistrés mais également le pillage des biens des vulnérables se trouvant dans ce site.
La rtr-beni.net quant à elle, titre : massacre des déplacés dans le site de plaine Savo à Djugu, Assamba Jean-Bosco s’en inquiète. A en croire ce media, les confrères précisent que le site non sécurisé par les forces gouvernementales compte au moins cinquante mille personnes déplacées ayant fui les atrocités des groupes rebelles locaux notamment la CODECO.
Toujours au même chapitre, rtr-beni.net titre, la chambre de conseil Hema réclame la tête du gouverneur de l’Ituri Luboya N’kashama. Ce média qui parle d’une une correspondance parvenue à sa rédaction, signée le 18 janvier 2023 le jour du dernier massacre dans le site des déplacés de « Plaine Savo », souligne que ladite chambre exige la démission du lieutenant général Luboya N’kashama Johnny à la tête de la province de l’Ituri pour incompétence et complicité, comme peut-on lire dans cette correspondance.
7sur7.cd revient sur les tueries de Nyamamba en révélant que les premiers éléments de l’enquête menée par une équipe de la justice militaire. Selon les confrères, assurément, les crimes contre l’humanité commis en Ituri par les différents groupes armés ne resteront pas impunis. La justice militaire s’emploie à faire la lumière sur les différentes tueries perpétrées sur l’ensemble de la province, afin que les auteurs répondent de leurs actes.
D’après des sources au sein de cette équipe, il ressort de cette enquête que 27 personnes ont été tuées par armes blanches et à feu par des miliciens CODECO le 13 janvier entre 5h et 8h, dont 24 enterrées dans 3 fosses communes de la manière suivante : 13 morts dans la première fosse commune, 7 autres dans la deuxième, et dans la troisième fosse commune, il y avait 4 personnes enterrées. Le corps d’une femme a été ramené à Mahagi et 2 autres personnes ont été tuées au village Mbogi 2, précisent les mêmes sources.
Changeons de rubrique et parlons de la deuxième journée ville morte à Bunia. dynamikinfos.blogspot.com précise que la ville de bunia, chef de la province de l’ituri au Nord-Est de la République Démocratique du Congo porte le visage d’un fantôme sur appel décisif de la société civile de l’ituri pour mettre de la pression sur les autorités afin de restauré la paix dans la région. Des maisons des commerces et le marché principal de ville ne fonctionne pas normalement.
Fin de cette revue de presse, merci pour votre sympathique attention.
Olenga Omba Espoir