Dans le cadre du projet « Nashiriki kwa Masikilizano », un atelier a été organisé ce vendredi 16 juin, par NRC au centre des jeunes Marcel Utembi Tapa dans la commune de Mahagi, en Ituri.
Cette activité de renforcement de capacités a été organisée à l’intention des autorités locales, les associations qui règlent les conflits fonciers, ainsi que les membres du comité local de gestion des conflits fonciers. Il s’agit d’un atelier sur le système de référencement des conflits fonciers dans les territoires de Mahagi et Djugu.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Mr Diomande Yaya, project manager Nashiriki NRC à Mahagi, a renseigné que l’objectif de cet atelier est d’amener les participants à identifier les types des conflits dans la zone et d’autres éléments primordiaux.
“ Nous avons jugé utile de se mettre ensemble pour voir quels sont les types des conflits fonciers qui sont récurrents dans les zones de Mahagi et Djugu ; qui sont les auteurs et qui est habilité à régler quels conflits. XQuels conflits peuvent être au niveau du comité local de gestion des conflits fonciers, ceux qui peuvent être gérés par la chefferie, ceux qu’on peut directement déférer devant la justice, et ceux qui doivent retourner de la justice vers la communauté ”, a-t-il expliqué. Et ce, avant d’ajouter que tout ceci a pour objectif d’arriver au règlement pacifique des conflits, sans que le sang ne coule.
De son côté, l’administrateur militaire adjoint du territoire de Mahagi a insisté sur l’engagement des parties prenantes.
“ Après cet atelier, je voudrais que les responsables des structures ici représentées s’approprient les notions qui seront apprises ici et les vulgariser aux autres ”, a dit le colonel Tumba Claude Kalala.
Des séances d’exposés et travail en carrefour ont conduit les participants jusqu’à la fin des activités.
Les participants se sont dits satisfais de nouvelles notions apprises, et ont promis en faire large diffusion aux membres de leurs propres communautés.
Notons que le projet “ Nashiriki kwa Masikilizano ”, est exécuté en consortium par quatre organisations dont NRC, Justice Plus, Alert International et Search for common ground. Le tout, sous le financement de l’Union européenne.
Olivier Bernirwoth