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    « … nous avons la paix en Ituri […] la province va prendre en charge le frais de participation des élèves qui n’ont pas encore payé », c’est le vice-gouverneur de la province de l’Ituri qui a lancé les épreuves hors-session d’examen d’État, édition 2024. Devant la presse, l’autorité provinciale a tenu à faire une promesse. 

    « Les élèves qui n’ont pas encore payé les frais de participation, la province va les prendre en charge. Charge. » Pourquoi maintenant ? « Parce que les inspecteurs n’ont pas présenté le problème au gouvernement de l’état de siège ». A l’instar de la province voisine du Nord-Kivu, qui vit quasiment la même situation humanitaire, sécuritaire, sociale, l’Ituri veut emboîter le pas.

    Une initiative salutaire qui arrive peut-être tard au moment où les épreuves viennent de débuter, avec à la clé, le payement des frais pour participer.

    15 801 finalistes inscrits sont attendus pour ces épreuves à travers 49 centres ouverts dans la province éducationnelle Ituri 1. Le taux élevé de participation féminine (8000) est l’une des particularités pour l’édition 2024, dont le go a été donné au complexe scolaire Jean-Marie de la Menais.

    « Une réussite pour les candidats de l’Ituri, malgré l’insécurité », Jean-Jacques Masumbuko, répondant de cette province éducationnelle, ne cache pas son souhait. Pendant que l’ANAPECO met l’accès à la « préparation conséquente » des parents pour que « les enfants ne soient pas inquiétés ».

    Le contexte de la province de l’Ituri reste particulier, suite notamment à l’activisme des groupes armés dans certaines zones. Pas suffisant pour perturber « la satisfaction » de Raüs Chalwe, vice-gouverneur de la province de l’Ituri.

    « J’ai vu les élèves, chacun bien concentré, c’est une satisfaction et c’est pour montrer que nous avons la paix dans notre province de l’Ituri », a-t-il déclaré au micro des journalistes présents après le lancement.

    Après la dissertation, les finalistes, plus de 950 000 sur l’étendue de la République, disséminés dans 2 959 centres de passation, seront soumis aux épreuves traditionnelles (les filières techniques) avant de finir le mercredi 8 mai par l’examen de l’oral de français.  13 centres fonctionnent hors frontières nationales un à Kabinda (Angola ), un à Luanda (Angola), un à Kampala ( Ouganda), un à Kigali (Rwanda), quatre à Kigoma (Tanzanie) et cinq à Bujumbura (Burundi).

    Rédaction

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