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    Les forces armées de la RDC sont à l’honneur chaque 17 mai. Marquant la libération ou mieux l’entrée de l’ADFL à Kinshasa, cette journée est désormais consacrée particulièrement à l’armée loyaliste, à qui l’on rend hommage pour la libération du Congo-Kinshasa du régime de l’ancien président Joseph Mobutu, régime qualifié de dictatorial. Loin de leur carnet, stylo, certains journalistes de Bunia sont allés réconforter ces militaires blessés sur différentes lignes de front.

    Il s’agit de ceux internés à l’hôpital général de référence de Bunia, en Ituri. En forces vives, ces professionnels des médias œuvrant au chef-lieu de la province avaient une pensée pieuse pour « ces héros ».

    « Nous avons jugé de leur rendre visite pour les réconforter et leur dire qu’ils sont nos héros », explique Papy Kilongo, l’un de ces journalistes.

    En Ituri, où opèrent différents groupes armés, les éléments des forces armées ne sont pas épargnés non plus de la cruauté de ces rebelles. Pour eux, la défense de l’intégrité territoriale passe avant tout, et cela jusqu’au sacrifice suprême.

    « Ils sont les véritables héros de ce pays, ils donnent leur vie pour nous. Beaucoup ne voient pas que ces militaires se sacrifient pour nous. Même s’ils sont blessés, ce n’est pas une peine perdue, le pays leur sera éternellement reconnaissant, particulièrement nous, les professionnels des médias », affirme un autre journaliste, David Ramazani.

    Une visite de réconfort saluée par le sous-lieutenant Pacifique, docteur responsable du pavillon militaire. Dans leur gibecière, ces chevaliers de la plume avaient une enveloppe destinée à ces militaires blessés, dont 20 malades au lit.

    Là où certains se souviennent d’une date historique, avec beaucoup de leçons dans la vie politique congolaise, des journalistes ont vu une opportunité de réconforter ces militaires qui combattent jour et nuit, ces miliciens qui troublent la quiétude des habitants depuis des années.

    Quelques jours plus tôt, ces journalistes se sont déversés dans la rue pour les travaux communautaires, communément appelés « Salongo ». Des activités, ou mieux des actions inscrites dans le cadre de la journée de la liberté de la presse, célébrée le 03 mai de chaque année.

    Verite Johnson

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