Le Comité International de la Croix Rouge, CICR Bunia, intensifie sa présence dans le sud du territoire d’Irumu. En plus des activités d’assistance, il sensibilise également des porteurs d’armes sur le respect des principes du Droit International Humanitaire.
Après l’avoir compris, des jeunes de la chefferie des Walendu Bindi ont promis d’accompagner le travail de cette organisation internationale.
« Depuis que le CICR est arrivé, il a pris soin de dire aux jeunes dans quelle mesure il peut parler avec des porteurs d’armes à feu pour qu’ils protègent des populations civiles. Nous jeunes de la chefferie des Walendu Bindi avons déjà compris », s’enthousiasme Olivier Dramani, participant à l’émission publique « Yele CICR » enregistré à Gety.
En fait, au cours de cette séance, le CICR a expliqué au public présent cet aspect de son travail. « Le travail du CICR amène aux dialogues avec les porteurs d’armes. Pour leur rappeler, les former par rapport au Droit International Humanitaire. Ce texte interpelle par exemple les porteurs d’armes de ne s’attaquer qu’à leurs ennemis. Le même texte interdit de s’attaquer aux populations civiles, aux structures sanitaires, aux écoles, …et bien d’autres choses y sont inscrites ».
Le CICR leur parle de DIH pour qu’ils se rappellent qu’ils doivent respecter ce Droit », a expliqué Christian Irenge, chargé de communication opérationnel au CICR Bunia.
Durant les discussions, plusieurs questions ont été posées au CICR Bunia en rapport avec la situation de la chefferie des Walendu Bindi.
« Dans la chefferie des Walendu Bindi, la guerre a duré près de 20 ans et c’est presque fini. Peut-on nous éclairer, si ce travail de protection se fait avant, pendant ou après la guerre ? », S’interroge Ghislain Nguzo, coordonnateur des jeunes de la chefferie des Walendu Bindi.
A ce sujet, le chargé de communication opérationnel au CICR Bunia a éclairé que les conséquences de la guerre sont encore vives dans la zone. Et face à cette situation, cette organisation internationale tente d’y répondre. Notons que plusieurs activités sont menées, par le CICR et la Croix Rouge, dans cette partie de la province de l’Ituri.
La Rédaction