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    L’autorité morale du parti politique Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), Matata Mponyo a qualifié le pouvoir en place, dirigé par le président Félix-Antoine Tshisekedi de « dictatorial », qui tente d’imposer sa façon de voir à tout le monde.

    Lors de son allocution dans un point de presse animé ce dimanche 14 mai dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le senateur a, de prime abord, expliqué que sa présence s’explique par trois (3) raisons essentielles.

    Au sommet, compatir avec les populations déplacées et meurtries par la guerre d’agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda sous le label du M23 et des catastrophes naturelles, qui ont secoué la zone.

    L’ancien premier ministre a tenu à vanter le mérite des Forces armées de la République démocratique du Congo pour avoir déjà dissuadé cette guerre en 2013 et place toute sa confiance au leadership et à la gouvernance pour faire efficacement face à cette agression.

    « Pour cette guerre, nous dénonçons l’agression parce que quand les gens parlent du M23, tout le monde le sait, c’est une agression larvée. Nous pouvons dénoncer le déficit du gouvernement congolais parce que si le pays étranger essaie de nous agresser, c’est parce qu’il trouve des failles dans le leadership et dans la gouvernance de notre pays. Quand j’étais Premier ministre, nous avons parlé avec les officiers des FARDC et nous avons réussi à chasser les rebelles du M23 et sont rentrés chez eux. Pourquoi ils sont rentrés aujourd’hui sur le sol congolais ? C’est un problème de leadership », a laissé entendre Augustin Matata Mponyo.

    Une autre mission, c’est celle de parler sensiblement de son parti politique LGD, afin de gagner des âmes derrière l’idéologie de ce parti créé depuis seulement une année écoulée et qui vise à remettre la République démocratique du Congo dans le cercle des pays émergents et par ricochet, évoquer du processus électoral.

    L’ancien premier ministre est alors revenu sur la restriction de certaines libertés, qui caractérise le pouvoir en place.

    « Les sans voix sont ceux qui sont privés de liberté, sont ceux qui sont privés de la paix et de la sécurité, les sans voix sont aussi ceux qui sont privés des moyens de vivre. Nous savons que vous vivez parfois des moments difficiles parce qu’aujourd’hui, comme par le passé, dénoncer, ça devient une infraction, protester, ça devient une infraction, dire la vérité, ça devient une infraction. Nous devons vous encourager et vous féliciter», lance Matata Mponyo pour encourager les journalistes.

    Revenant sur le dossier Bukangakonzo, l’autorité morale de LGD trouve simplement de « dictature », l’interdiction de mouvement à son encontre. Pour lui, la vraie raison est son refus d’intégrer « l’Union sacrée pour la Nation », plateforme politique qui accompagne les actions de l’actuel président de la République.

    GM depuis Goma

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