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    Vous le savez déjà peut-être, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi avait instruit le premier ministre d’organiser la table ronde devra statuer sur l’avenir de l’état de siège, avec des participants majoritairement des deux provinces concernées, dont celle du Nord-Kivu et de l’Ituri. Une activité « hautement politique », transformée à un véritable bras de fer entre les parties partageant des opinions divergentes.

    Lancée personnellement par le président Tshisekedi le lundi 14 août 2023, cette table ronde avait pour objectif d’étudier l’avenir de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les participants avaient principalement 3 options : le maintien, la requalification ou tout simplement la levée de cette administration spéciale.

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    Les coulisses

    Cette table ronde s’est déroulée pendant trois jours successifs. Des travaux qui allaient même parfois tard dans la soirée, dans une ambiance très tendue dans la salle.

    L’on a même assisté à des agitations entre participants. Chaque camp voulait prendre le dessus sur l’autre. Si ceux qui étaient pour « la levée de l’état de siège » se voyaient déjà majoritaires, ce n’était pas du tout un pari gagné. D’autres participants, soutenant cette mesure spéciale, ne sont pas restés inactifs. L’on pouvait aussi lire des calicots dans la salle « maintien de l’état de siège ».

    Selon des sources concordantes abordées par buniaactualite.cd, les travaux de cette table ronde se sont transformés à des séries d’intimidations entre participants.

    Certains participants qui ne juraient que par la levée de l’état de siège accusent ceux qui veulent le maintien de cette mesure d’avoir reçu de l’argent auprès des animateurs de l’état de siège au motif de les défendre. Des allégations qui sont difficiles à confirmer.

    Cependant, d’autres participants qui veulent le maintien de l’état de siège accusent aussi les députés provinciaux de ces deux provinces de ne pas avoir le « vrai sens critique de la table ronde », mais ces derniers n’ont agi que sous émotion, principalement pour leur propre intérêt.

    Même accusation du côté de la société civile et certains députés nationaux qui seraient aussi corrompus par des politiciens à mal de positionnement.

    Ceux qui veulent le maintien de l’état de siège se sont vus quasiment menacés, intimidés, … par l’équipe adverse. Des échanges de parole « hors du commun » ont été remarqués.

    Mais bien avant le début de cette table ronde, déjà la composition des participants a suscité l’indignation de certaines couches. Pour certains, des personnes qui ne devraient pas se retrouver sur la liste s’y sont retrouvées « miraculeusement ». Les mêmes observations ont été soulevées en Ituri et au Nord-Kivu.

    Quel avenir ?

    Difficile à ce stade d’indiquer le vrai avenir de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. A la clôture de cette table ronde, le premier ministre a promi aux participants qu’il va « transmettre » le rapport au président de la République Démocratique du Congo « pour la dernière décision ». Pour le moment, nombreux attendent la dernière décision.

    Joseph Berocan

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