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    Dans une correspondance adressée au ministre congolais des affaires étrangères, l’ambassade de RDC au Brésil fait état de l’assassinat le 24 janvier dernier vers 21 heures locales, d’un jeune jeune compatriote originaire de Bunia en Ituri, du nom de Moïse Mugenyi Kabagambe.

    Dans ce document dont buniaactualite.com s’est procuré en exclusivité une copie, l’ambassade affirme qu’après le meurtre, le corps de la victime a été « amené à la direction de médecine légale (IML), à l’absence de ses parents » et là ils ont « prélevé ses organes » sans l’autorisation de ces derniers, le qualifiant « d’indigent ».

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    La même source indique que des cas similaires sont régulièrement enregistrés, les congolais établis dans ce pays font souvent face à des agressions.

    « L’ambassade souhaite que l’Ambassadeur du Brésil en RDC soit invité par votre Excellence pour le mettre en garde à cause des agressions à répétition dont sont victimes nos compatriotes parce que les services judiciaires brésiliens ne prennent pas cette situation au sérieux » écrit Jean-Pierre Yodi Kasongo, deuxième conseiller d’Ambassade.

    L’émotion est vive à travers le Brésil et le monde entier après la diffusion des images prises par les caméras de sécurité, montrant le jeune Moïse entrain d’être battu à mort, pour avoir réclamé le payement de son salaire auprès du gérant du Kiosque pour lequel il travaillait.

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    Abattu à l’âge de 24 ans, Moïse Kabagambe est arrivé au Brésil en tant que réfugié politique en 2014 avec sa mère et ses frères, alors qu’il fuyait la guerre interethnique survenue entre les Hema et les Lendu dans son Ituri natale.

    La Rédaction

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