« Les deux victimes quittaient Mambasa pour Lolwa, parmi les victimes il y a un pygmée et un autre indigène. Du coup, tous les habitants du village ont fui, craignant une nouvelle attaque de cette bête féroce, qui a déjà abattu trois autres personnes par le passé, y compris le chef de poste d’encadrement de cette contrée » affirme notre source dans la région.
Lambert Ahuse Mboko, chef de cette chefferie, qui lui-même avait échappé à la mort lorsque sa moto avait failli se heurter contre ce redoutable pachyderme, ne sait plus à quel saint se vouer:
« Cet éléphant est à la base de plusieurs dégâts humains et matériels, il faut que les autorités nous viennent en aide. Comment demander à la population de ne pas abattre un animal aussi féroce, qui n’épargne personne sur son passage, au motif qu’il est protégé ? Combien de temps cet éléphant va-t-il continuer à terroriser la population? » Se demande-t-il dans un entretien téléphonique avec buniaactualite.com
Surnommé « Ya Mado » par les villageois, cet éléphant en divagation, qui a fait beaucoup parler de lui en début de cette année, avait semblé disparaitre avant de refaire surface pour poursuivre son entreprise de mort contre les habitants des villages en pleine forêt le long de la route nationale N°4 allant de Beni vers Kisangani.
Dans un mémorandum signé le week-end dernier, la société civile locale a appelé les autorités politico-administratives à tout mettre en œuvre pour abattre cet animal que des croyances dans la région présentent comme mystérieux.
La Rédaction