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    Ils sont désormais libres. 10 civils pris en otage ont été relâchés par la milice CODECO et remis dans leurs familles respectives le jeudi 21 mars 2024. 

    Parmi les otages, des femmes et un bébé. Ils ont été pris en otage par cette milice dans la région de Café le 16 mars 2024. Des efforts et des plaidoyers du chef de secteur de Walendu Tatsi, celui du groupement Penyi ont conduit à leur libération le mercredi avant d’être remis à leur communauté un jour après.

    « Nous remercions la bonne volonté de ce groupe armé CODECO, voilà, cela a donné raison aussi à eux. Je pense que c’est encourageant qu’il puisse le faire de cette manière. Tous sont des Congolais, des fils de l’Ituri, je ne sais pas pourquoi ils se battent », s’est félicité Joël Mande, chef du secteur des Walendu Tatsi.

    Désormais libres, ces otages ont passé quelques nuits sombres en brousse. Deux ont recouvert leur liberté avec des blessures, dont l’un avec une oreille coupée et l’autre blessé à la main, rapporte Octave Vwaweka, président de la communauté Alur dont sont membres les otages.

    Après leur libération, ces ex-otages ont été conduits à Tchomia où ils vivent. D’après leur témoignage, cette milice voulait au départ se servir d’eux comme boucliers pour montrer où se cachait Zaïre (un groupe d’autodéfense).

    « Ils ont dit de leur indiquer où était basé Zaïre. On leur a dit qu’on ne connaissait pas. Après ils sont entrés et pillés nos biens, après ils les ont emporté avec eux (…). Ils voulaient tuer deux hommes, c’est comme ça que l’un s’est blessé à la main et l’autre l’oreille coupée », témoignent deux de ses otages au micro de nos confrères de la radio Canal Révélation émettant à Bunia.

    Rédaction

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