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    Logo de l’ancien service du contrôle sanitaire aux frontières, rebaptisé Programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF)
    Lors d’une séance de travail entre le ministre du commerce extérieur et les opérateurs économiques reunis au sein de leur syndicat, la FEC, organisée samedi 20 janvier dans la salle de conférence de l’hôtel Gold Stars de Bunia, ces derniers n’ont pas eu de mots tendres envers le service de l’hygiène aux frontières, qu’ils accusent de tracasseries et perceptions illégales, exigeant des sanctions à l’encontre de son coordonnateur.

    « Chaque véhicule importé, même neuf, est obligé de payer un montant de 50$ pour être insectisé, alors que la loi dit que seuls les véhicules d’occasion sont soumis à cette taxe. Ensuite, cet argent n’est jamais versé au compte du trésor car il n’y a aucune note de perception de la DGRAD qui est délivrée » a affirmé l’un d’entre eux.

    « Une taxe qui n’est pas couverte par un imprimé de valeur n’est pas reconnue et c’est du vol. Nous exigeons des sanctions contre le responsable de ce service » a-t-il poursuivi.

    En réaction, l’incriminé rejette ces accusations les qualifiant de non fondées:

    « C’est un problème individuel que l’on veut ramener au service. Je n’ai pas une nomenclature à moi. D’ailleurs l’operateur économique qui a fait ces accusations n’accepte jamais de payer ce qu’il doit à l’Etat. Il y a une taxe sur la désinfection des véhicules étrangers, même neufs. Il y a aussi des normes internationales du ministère de la santé. L’argent que nos agents perçoivent va droit dans la caisse de la DGRAD » a expliqué Docteur Honoré Lubumba Mwelwa, coordonnateur de ce service en Ituri, dans un entretien avec buniaactualite.com

    La Rédaction

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