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    Des acteurs judiciaires greffiers et secrétaires de parquets)sont en pleine formation à Bunia sur la corruption et les infractions assimilées. Une activité de 3 jours, organisée par RCN Justice et démocratie, une ONG internationale de droit belge œuvrant dans l’appui a la justice et la justice transitionnelle. Démarrée ce jeudi 04 mai, elle prendra fin ce Samedi 06 mai.

    Les participants sont essentiellement des greffiers et secrétaires de parquets des juridictions et offices de Bunia (Cour d’appel, Parquet général, Tribunal de Grande instance, Tribunal pour enfants, Parquet de Grande instance, Tribunal de paix d’Irumu et parquet pres ce Tripaix). Pendant les 3 jours, ils seront capacités notamment sur l’infraction de corruption et les infractions qui lui sont assimilées. En outre, en tant que fonctionnaire de l’Etat, ils beneficieront aussi des notions sur l’éthique.

    Au sortir du premier jour de cette activité, des participants se sont montrés très interressés par la thématique et espèrent, à la clôture, ils en sortiront avec des bagages consistants.

    Monsieur Déogratias Mawano, greffier à la cour d’appel de l’Ituri à Bunia a estimé que « cette formation va surement rajouter un plus à ce que nous connaissons. C’est un séminaire, il y a des choses que nous sommes entrain de partager. Et on est entrain de nous de renforcer nos capacites sur plusieurs notions que nous ignorions », a-t-il indiqué.

    Bien qu’étant seulement au début de la séance, certains parmi eux s’engagent déjà à combattre la corruption, un fléau qui gangrène plusieurs secteurs en République Démocratique du Congo (RDC).

    « La corruption c’est un fléau. Il nous est demandé de relever ce défi là. Nous en tant qu’acteurs de la justice, nous devons faire tout pour ne plus demeurer une charge pour les justiciables », a indiqué le chef de division à la cour d’appel de l’Ituri, Ngoy André.

    Le formateur du jour, Arnold Nyaluma, professeur de droit à l’université catholique de Bukavu (Sud-Kivu), a expliqué le grand rôle des greffiers et secrétaires de parquets dans le système judiciaire.

    « Nous sommes partis de l’idée que, la porte d’entrée et de sortie en matière judiciaire, ce sont les greffiers, les huissiers et les secrétaires de parquets (…) », a expliqué cet avocat de profession avant de souligner: « nous avons consacré la journée d’aujourd’hui à l’état de lieu en deux temps (…). Nous avons analysé ensemble la définition de la corruption, ses conséquences et la nécessité de lutter contre la corruption au regard notamment de tout ce que cela a comme un impact négatif sur l’image des agents judiciaires, sur la confiance envers la justice, et de manière générale sur le développement du pays et sur la stabilité des institutions ».

    A noter que cette activité est organisée dans le cadre de la deuxième phase du Programme d’Appui au renforcement de la justice, avec le financement du 11e Fonds Européen de Développement, aux côtés de l’Assistance technique

    La rédaction.

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