L’opinion en Ituri a été informée à travers le communiqué final rendu public à la suite d’un muni sommet des chefs d’États de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) tenu à Nairobi au Kenya, du début ce vendredi 22 avril 2022 des pourparlers entre le président congolais Félix Tshisekedi et une vingtaine de groupes armés actifs dans l’est du pays.
Cependant pour ce qui concerne la province de l’Ituri, l’une des plus touchées par l’insécurité, il s’avère qu’aucun groupe armé n’a été convié à ces échanges.
Une situation reconnue par le responsable intérimaire du programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire, P-DDRCS en Ituri.
Jean-Marc Mazio, interrogé à ce sujet par buniaactualite.com confirme qu’aucun de ses responsables des milices actives dans cette partie du pays, notamment CODECO, FPIC/Tchini ya Kilima, Zaïre et autres Maï Maï n’a fait le déplacement.
Il a cependant rassuré qu’un travail en interne est entrain d’être fait à ce sujet.
Difficile à ce stade de savoir la liste des groupes rebelles présents à Nairobi mais déjà cette exclusion de tous les mouvements qui insécurisent l’Ituri depuis plus de 4 ans n’augure pas un bon résultat.
Malgré l’état de siège en vigueur depuis bientôt une année dans cette province et même la présence de l’armée ougandaise qui mène des opérations conjointes avec les FARDC contre les ADF ces terroristes islamistes à la base de plusieurs massacres dans la région de Beni au Nord Kivu et Irumu en Ituri voisin, la situation est loin de s’améliorer.
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Sur le terrain, la route nationale numéro 04 qui relie ces deux provinces à celles de la Tchopo et du Haut-Uélé est devenue un tronçon de la mort.
Les incursions des ADF sont quasi récurrentes et les populations civiles traversent un véritable calvaire.
Suite à cette situation, l’ambassade du Kenya en RDC a même appelé les opérateurs économiques de ce pays à suspendre leurs activités sur cette route où deux de leurs camioneurs transportant des produits pétroliers ont été tués et leurs engins incendiés.
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La Rédaction