La coordination de la coalition associative résolue pour le droit et la protection humaine (COARDHO), sollicite la tenue d’un dialogue pacifique et de cohésion sociale entre la communauté Nande et Lese, en territoire d’Irumu.
Les deux communautés, vivant notamment dans la chefferie de Walese Vonkutu s’accusent mutuellement de commettre les exactions les unes sur les autres, avec l’avènement d’une présumée milice Chini ya Tuna, dont l’existence n’a jamais été approuvée par les services de sécurité. Face à cette situation, John Kihimba, président de cette structure des droits de l’homme mais aussi répondant de l’association culturelle Kyaghanda Yira, estime que les deux communautés devraient se mettre autour d’une table pour faire la paix afin de favoriser la cohabitation et la cohésion sociale.
Par ailleurs, Kihimba condamne des actes barbares dont sont victimes les habitants du territoire d’Irumu. Des actes dont les rebelles ougandais des ADF sont auteurs pour la plupart.
Cet acteur des droits humains, invite les autorités compétentes, à tous les niveaux à déployer des efforts pour « imposer la paix » dans cette partie de la province de l’Ituri.
Walese Vonkutu comme plusieurs autres coins du territoire d’Irumu fait face aux menaces des groupes armés locaux comme étrangers. Dans ladite chefferie, l’accès au champ est rendu quasiment impossible par des extrémistes islamistes qui se sont installés dans cette partie après les pressions militaires subies du côté de la province voisine du Nord-Kivu.
Rédaction