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Charité Banza après la mort de 4 civils tués par la CODECO à Churu : « Il n'y a pas la paix en Ituri » - Bunia Actualité
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    Revenant de l’enterrement d’un jeune récemment tué par la milice CODECO, 4 personnes ont été tuées ce samedi 12 août 2023 par le même groupe armé dans le territoire de Djugu, en province de l’Ituri. Une nouvelle tuerie que déplore le coordonnateur de la société civile de la chefferie des Bahema Nord.

    Ces 4 civils, tous des hommes, ont été tués dans une embuscade leur tendue au niveau de la rivière Churu, entité se trouvant dans la région de Masumbuko, en secteur des Walendu Tatsi. « Toutes les 4 personnes ont succombé sur place », regrette Charité Banza, de la société civile de Bahema Nord.

    Nous nous posons des questions, comment l’Etat peut laisser libre accès pour les miliciens ? » s’interroge-t-il avant de solliciter un regard du président Tshisekedi : « on a accordé un libertinage aux groupes armés, ça fait vraiment notre crainte. Nous sollicitons seulement auprès du Chef de l’Etat de nous secourir urgemment, car nous sommes dans une situation catastrophique, les gens peuvent être exterminer ».

    Au cours de cette embuscade, cet acteur de la société civile rapporte à buniaactualite.cd que 2 motos ont été pillées par les mêmes miliciens à cet endroit. Ce qui porte à 3, le nombre de ces engins roulants emportés à Churu par la CODECO ces derniers jours. Pour M. Banza, rien ne va en Ituri, il faut une solution urgente.

    « Nous avons une situation qui ne va pas… Au gouverneur, laisser les militaires d’aller dans la brousse pour neutraliser les miliciens qui tuent les gens. Il n’y a pas la paix en Ituri, il n’y a pas l’accalmie… Avant la fin de l’état de siège, le gouverneur doit neutraliser les miliciens », a-t-il plaidé.

    Des groupes armés continuent à déstabiliser certains coins de la province de l’Ituri, où ils se livrent à de nombreuses violations des droits humains. Des efforts des autorités de l’état de siège n’ont pas encore reussi à « éliminer totalement » ces menaces rebelles.

    David Ramazani

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