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    Il s’est ouvert ce mardi 23 février 2021 à Bunia, une session de renforcement des capacités sur les pratiques des sages-femmes dans le secteur humanitaire en provinces de l’Ituri et de la Tshopo.

    Organisée par le Fonds des Nations-Unies pour la population UNFPA, ces travaux qui vont durer près d’une semaine regroupent 36 participantes dont 30 de l’Ituri et 6 venues de la province voisine de la Tshopo.

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    Selon le Team Leader de la santé sexuelle et reproductive au bureau national de UNFPA, les sages-femmes sont très nécessaires pour atteindre les trois objectifs transformateurs que s’est assignée cette organisation onusienne.

    « Sans les sages-femmes, il est très difficile d’atteindre zero décès maternel, néonatal et vital. Nous aurons besoin de la planification familiale et aussi zéro violence sexuelle et basée sur le genre », a indiqué le Docteur Lordfred Achu se confiant à buniaactualite.com.

    Pour lui, la particularité de la province l’Ituri est que les sages-femmes qui bénéficient de la formation viennent de tous les 5 territoires.

    Cependant, la situation que traverse cette catégorie de prestataires de santé reste à relever du fait que la plupart d’entre elles ne travaillent pas dans des endroits appropriés.

    « Il y a des sages-femmes qui ne travaillent pas dans les maternités alors qu’elles devraient être forcément à la maternité », a souligné le M. Achu.

    Autre problème soulevé, le fait que la plus part des cas, il y a des infirmiers qui travaillent à la place des sages-femmes dans des structures médicales, alors que ces dernières disposent de toutes les compétences pour diagnostiquer les complications qui peuvent subvenir lors de la grossesse et de l’accouchement.

    Selon lui, les infirmiers peuvent aider les femmes à accoucher mais très souvent, ils n’arrivent pas à maitriser les différentes complications.

    Ces travaux qui vont durer 5 jours, vont amener les sages-femmes à être au diapason de leur métier.

    « On ne doit pas penser seulement à la nourriture ou à l’habitat. Il y a des femmes qui vont accoucher et si ce secteur n’est pas pris en compte, donc les femmes doivent mourir », a conclu le Docteur Lordfred Achu.

    Constant Sam Bagalwa

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