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    General Henry Kapend dans une seance d’inspection des troupes
    Photo d’archive
    Lancée le 1er novembre dernier à Bunia, l’opération de traque des véhicules à vitres teintées ou fumées ou sans plaques d’immatriculation lancée par la police avait enregistré des contestations au point qu’elle avait été obligée d’être suspendue.
    « Cette opération va continuer. On l’avait un peu suspendu comme il y avait pénurie des plaques minéralogiques à la direction générale des Impôts, mais je venais de recevoir le directeur qui me confirme qu’un lot important est déjà à Bunia » explique-t-il, dans une interview qu’il a accordé à buniaactualite.com

    Par rapport aux critiques du Procureur de la République qui avait dénoncé un vice de procédure lors du lancement de cette opération, le commissaire provincial de la PNC Ituri estime que ceci rentre dans la mission ordinaire de la police et ne peut requérir une quelconque autorisation :
    « La police a 3 types de missions, notamment les missions ordinaires, les missions spéciales et les missions extraordinaires. Traquer des véhicules non immatriculés est une mission ordinaire de la police de circulation routière, conformément au code de la route et ne requiert pas l’autorisation du procureur. Ce n’est qu’en cas de nécessité qu’on peut avoir besoin d’une réquisition du ministère public pour nos missions spéciales ou extraordinaires » affirme-t-il, d’un air détendu et confortablement installé dans son bureau en pleine réhabilitation.

    Revenant sur la dernière répression d’une manifestation des étudiants de l’université de Bunia le 10 novembre dernier qu’il avait conduit personnellement et qui avait fait deux blessés graves dont un étudiant et un policier, créant de vives réactions de la part du corps scientifique de cette institution qui avait dénoncé l’usage disproportionnée et injustifiée de la force, M. Kapend répond :
    « Je suis responsable de la police qui est une unité de prévention et de répression. Je n’ai rien à dire par rapport à ces accusations des enseignants de l’Unibu mais tout ce que je sais est que la police a pu faire son travail de rétablissement de l’ordre public conformément à la loi »

    La police n’a jamais fait usage des armes létales dans cette manifestation, déclare-t-il, expliquant que l’étudiant blessé avait plutôt ramassé une bombe lacrymogène non explosée qu’il voulait jeter aux policiers, malheureusement cette dernière a explosé dans sa main, emportant certains parmi ses doigts.

    Quant au policier, il a reçu une fracture grave au pied, il doit être transféré vers une structure plus spécialisée, a conclu le General Kapend.

    La Rédaction

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