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    Une commission interministerielle est arrivée dans la soirée de ce samedi 2 septembre dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu après le carnage de plusieurs dizaines de personnes, mercredi dernier, lors d’une farouche répression d’une marche anti MONUSCO.

    Cette délégation composée du vice-premier, ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, ministre des droits humain, vice-ministre de la justice et de l’Auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo vient « enquérir et faire toute la lumière sur les incidents malheureux ».

    Elle demande ainsi « aux familles ayant constaté la disparition d’un de leurs après lesdits incidents, de passer dans les différents centres hospitaliers qui ont accueilli les victimes blessées ou décédées aux fins de les identifier et de prendre contact avec la commission qui siège au Gouvernorat de la province du Nord-Kivu ».

    Depuis vendredi dernier, un « présumé » procès se tient au Stade de l’unité de Goma, lequel met à la barre les victimes arrêtées le même mercredi dans des manifestations qui n’ont jamais eu lieu.

    Des vidéos circulent depuis sur la toile laissant entendre des coups de feu comme sur un champ de bataille et de nombreuses personnes tuées.

    Concernant le bilan de ce carnage, le gouvernement met en avant quarante trois (43) personnes tuées alors que Human rights watch évoque quarante neuf (49) civils ayant perdu la vie et les mouvements citoyens avancent un bilan de plus de quatre-vingts personnes décédées.

    GM depuis Goma

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