Le collectif des victimes de l’agression rwandaise (CVAR), une organisation de défense des droits de l’homme basée au Nord-Kivu, exige à son tour, le départ de la Force régionale de l’East african community, EACRF accusée de «complicité notoire» avec les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda.
Dans son communiqué de presse du vendredi 13 octobre 2023, le CVAR dénonce le comportement des troupes Ougandaises, Kenyanes et Sud soudanais”, face à l’avancée des resistants dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
“Pendant que la population de l’Est est enthousiaste suite à la montée en puissance de la résistance populaire et que tous les déplacés de guerre ainsi que les réfugiés attendent la libération totale de ces entités par les jeunes résistants”, lit-on dans ce document, ces unités se sont décidées de “se caractériser par compromission et une collaboration étroite avec les terroristes RDF-UPDF-M23”, fustige le CVAR.
Cette attitude en faveur de l’ennemi public numéro un de la République démocratique du Congo en raison des revendications sans fondement du Rwanda, va en l’encontre des attentes du gouvernement congolais “qui les a malheureusement (Ndlr) invités”.
De ce qui précède, le Collectif des victimes de l’agression rwandaise n’ont qu’une seule exigence comme les autres organisations de la société civile ces derniers jours, “le départ immédiat des contingents” qui font preuve d’une “complicité notoire” avec les terroristes du M23/RDF.
Il n’y a pas si longtemps, le Conseil territorial de la jeunesse de Rutshuru exigeait en son temps, le départ également de la Force régionale de l’East african community pour la même accusation.
Guerschom M depuis Goma