Voici pour vous le nouveau numéro de la revue de presse iturienne qui démarre par ce drame en territoire d’Aru. 3 personnes d’une même famille sont mortes calcinées dans une maison, rapporte lavoixdelituri.net. Le fait s’est passé au village Mitru en chefferie des Kakwa la nuit du 17 mars pendant que les habitants de ce village, explique ce média, étaient en plein sommeil.
Le système éducatif de l’Ituri a un nouveau projet dans le cadre de l’appui à la gratuité de l’enseignement et la réinsertion scolaire. Le programme «PERSE» a lancé ses activités dans la ville de Bunia, écrit bunia-info24.com. Comme l’Ituri connait un cas spécial des enfants déplacés qui chôment faute des moyens, renseignent les confrères, ce projet va les récupérer et les réinsérer dans des écoles concernées dès l’année scolaire prochaine.
En justice, un nouveau programme de réforme appelé PARJ2 a été également lancé, indique lesvolcansnews.net. Au cours d’un atelier lancé par le vice-gouverneur de la province, les activités de ce programme ont été présentées et seront mises en œuvre par l’unité de gestion pour l’appui technique et le volet infrastructure. La promotion d’une justice fondée sur le respect de la dignité humaine, en est l’un des objectifs majeurs, souligne ce média. Ceci grâce à l’appui financier de l’Union européenne.
« La femme Iturienne est la plus malheureuse suite à l’insécurité » titre bunia-info24.com. Ce média qui fait parler Daniella Alesi, une activiste des droits de la femme, estime que la situation des femmes en général dans cette province demeure préoccupante. Ce mois de la femme (mars) est plutôt, d’après cette avocate, celui de la méditation pour les femmes ituriennes.
Des femmes qui traversent un calvaire suite à l’activisme des groupes armés depuis décembre 2017.
Terminons par la prise en otage des membres de la Task Force par la milice CODECO. Un mois après, plusieurs réactions ont été recueillies par lesvolcansnews.net
Le professeur des universités Jefferson Abdallah Penembaka pour commencer, lance un SOS au gouvernement congolais pour une implication immédiate, avant d’interpeller les preneurs d’otages à la sagesse pour ne pas embrasser l’Ituri dans une situation ingérable. Le même média a donné la parole à la coordination provinciale de la société civile de l’Ituri. De sa part, elle craint que si le mal leur arrivait, c’est toute la province qui en payera le prix et que la communauté internationale sera témoin face à son silence.
Par contre, le député provincial Pascal Kakoraki pense que le silence et calme des ituriens seraient des bonnes alternatives. Pour lui, certains propos des couches sociales comme politiques de la province, peuvent irriter les ravisseurs de ces otages à leur faire du mal.
Dans ce même volet, les confrères de canalrevelation.net ont réalisé une analyse par rapport à cette période d’un mois de prise d’otage. Outre des questionnements et des commentaires, ce média conclu en disant que : « Par-dessus tout, si jamais les différentes communautés de l’Ituri comprennent que ses fils et filles sont manipulés et que si jamais elles se mettent autour d’une table pour résoudre leurs différends, tous ceux qui sucent le sang en Ituri, tous ceux qui s’enrichissent d’une manière illicite derrière cette guerre, tous ceux qui font du trafic des véhicules, qui construisent, ou ceux la qui pillent la richesse de l’Ituri dans la région des grands lacs, en exploitant le pétrole, de l’or notamment, ils vont échouer », affirmant que « la solution est donc avant tout iturienne.»
C’était tout pour aujourd’hui, rendez-vous au prochain numéro.
Marcus Jean Loika