La guerre est officiellement ouverte entre Matata Mponyo, ancien Premier ministre, candidat à la présidentielle de décembre 2023, et le bureau de la chambre haute du Parlement, après le réquisitoire du Procureur général près la Cour constitutionnelle demandant l’autorisation des poursuites judiciaires contre le sénateur.
Cet opposant au pouvoir en place dénonce des manoeuvres menées par le bureau du Sénat, faisant déjà parti du Présidium de l’Union sacrée de la Nation, plateforme politique qui accompagne Félix-Antoine Tshisekedi, pour l’écarter de la prochaine présidentielle où il se voit “un Challenger sérieux qui fait peur à votre famille politique.”
“À ce titre, vous cherchez à me disqualifier et à m’éliminer de ladite élection en instrumentalisant la justice de notre pays pour me mettre en prison et, ainsi de m’empêcher de concourir à l’échéance de décembre 2023”, lit-on dans un document parvenu à buniaactualite.cd
De ce qui précède, Matata Mponyo recuse le bureau du Sénat à qui il affirme ne plus faire confiance vu la partialité des membres dont il attribue l’appartenance à l’Union sacrée de la Nation et qui excelle dans des actes qui créent l’inimitié entre le sénateur et la direction de la chambre haute.
Il demande alors au bureau du Sénat de ne plus parler sur des sujets qui le touchent directement sans passer par la plénière de cette chambre, qui détient le plein pouvoir de décision en cas des tentatives de poursuite d’un sénateur.
GM