Le plan de travail annuel dans le secteur des violences basées sur le genre (VBG) et protection de l’enfant vient d’être adopté à Bunia, mardi 30 avril, dans une activité organisée par la Division provinciale du genre, famille et enfant, sous le patronage de l’administration provinciale de l’Ituri sous état de siège.
Une soixantaine d’acteurs intervenants dans ledit secteur y ont été conviés. Ils sont issus de services étatiques, des organisations non gouvernementales, de la Monusco et du système des Nations Unies.
De nombreuses questions ont été passées en revue. Il s’agissait tout d’abord de présenter le plan du travail annuel et procédé à l’harmonisation de l’intervention dans le secteur Genre et protection de l’enfant.
La représentante de l’autorité provinciale dans cette activité est restée optimiste, et croit que le moment est venu pour agir.
« Cette situation qui constitue une plaie pour notre pays ne peut plus durer et nous devons décider ensemble de renverser la tendance grâce aux actions conjuguées par tous », a fait remarquer à buniaactualite.cd madame Irène Vaweke, l’une des conseillères du gouverneur militaire de l’Ituri.
Pour elle, l’espoir est encore et toujours permis. « La présence de toutes les parties prenantes ici témoigne l’intérêt qui porte à l’aboutissement heureux de la présente assise ».
Une activité qui, visiblement, vient renforcer le leadership de la partie gouvernementale, censée demeurer au cœur de toutes les interventions sous cette thématique. Pour la Division provinciale du Genre, famille et enfant, c’est plan de travail annuel adopté, est un bon signe.
« Nous avons proposé un plan de travail annuel qui est validé et apprécié par tout le monde. Maintenant il faut que tout le monde s’alligne… Moi je pense que c’est quelque chose de bien », a dit monsieur Jean-Marc Mazio.
A l’heure actuelle, pense-t-il, travailler en synergie est capital. « Le message est que nous puissions travailler. Le respect de la politique qui réglemente ce secteur Genre et protection, si réellement nous voulons l’impact », a-t-il insisté.
Outre la validation de cet outil de travail, une feuille de route pourrait définir et fixer les actions prioritaires à mener en urgence.
Cette activité a été appuyée par l’Agence Belge au développement (ENABEL) avec le financement de l’Union Européenne.
Moise Mugisa