Plusieurs structures membres de la société civile de la province du Maniema et le conseil provincial de la jeunesse déplorent le récent événement qui s’était déroulé à Kindu, au bloc 3z dans la commune de Kasuku, où plusieurs morts ont été enregistrés et même d’importants dégâts matériels. Dans l’entre temps, ce sont des appels à la tenue et à la non vengeance qui se multiplient à l’égard des jeunes.
Pour l’ONG « Haki za binadamu », Maniema fait déjà son constat des évènements sanglants et de vandalisme. Raphaël Upelele Lokenga, secrétaire exécutif de cette organisation reste « médian » et condamne les violations des droits de l’homme et les abus commis de part et d’autre.
« Utilisations de force excessive, tueries, torture et extorsion commises par les forces de sécurité d’une part et la destruction méchante, l’incendie volontaire et rébellion contre l’État de la part des jeunes doivent faire l’objet d’une enquête judiciaire et que les coupables en soient punis », a-t-il indiqué.
Face à la perte de confiance entre les services de sécurité et la jeunesse, le numéro deux du conseil provincial de la jeunesse du Maniema, sollicite la confiance des autorités compétentes pour trouver la solution durable. Sa proposition de cette médiation a été faite ce jeudi 11 mai 2023. Trésor Lupiki Manga, vice-président dudit conseil a, à cette même occasion, demandé aux jeunes à se désolidariser de tout mouvement qui les exposerait à des dangers.
De son côté, le défenseur des droits humains Didier Pilipili, a invité tous les jeunes de la ville de Kindu d’être dans l’unité.
A noter que depuis les tractations de dimanche dernier entre jeunes et services de sécurité, une série d’arrestations de certains leaders et d’autres couches sociales se multiplient dans cette province. Même le répondant provincial de la société civile a été interpellé.
Musunga shabani Godefroid depuis kindu