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    Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et composantes de la société civile de la République démocratique du Congo, condamnent fermement la répression affligée aux victimes de la guerre de six jours de Kisangani.

    Ces organisations dont Synergie Bilenge, Ukumbusho, Lucha, Fonds de solidarité des victimes de guerre, Max help for peace, UJDH, Kinshasa mérite mieux, Collectif des forces vives de la Nation, Engagement social pour la liberté, À nous la République, Dynamique des élites de Kinshasa et CALCC, dans une déclaration commune de ce samedi 22 avril dans la soirée, parlent « de traitement inhumain et dégradant », pour expliquer le traitement réservé à ces victimes inoffensives.

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    « Les organisations des droits de femme de la RDC dénoncent avec fermeté ces actes ignobles venant de hautes autorités du pays ainsi que le traitement inhumain et dégradant pendant le sit-in des victimes de guerre de Kisangani », dénoncent ces organisations.

    Elles regrettent que, pendant cette répression, plusieurs biens de ces personnes se soient volatilisés dans la nature.

    « Pendant cette opération violente et malheureuse, les victimes de guerre de Kisangani ont tout perdu en termes de biens et provisions, à savoir : consommables pour assurer leur séjour à Kinshasa, les téléphones portables, l’argent (plus de 500$), les valises, les béquilles des personnes invalides,… », certifient-ellles.

    Et de contextualiser :

    « Depuis mercredi 19 avril 2023 à Kinshasa, environ 70 victimes de guerre venues de Kisangani ont été violentées, humiliées, tabassées, volées et enlevées par la Police nationale Congolaise devant la primature, puis jetées comme des marchandises dans la nuit au stade Cardinal Malula, en face de la maison communale de Kinshasa », regrettent ces structures.

    Ces organisations fustigent que le même comportement qu’on reprochait à l’ancien régime au pouvoir soit le même qui soit appliqué aujourd’hui contre les victimes de la guerre de six jours de Kisangani alors que les actuelles autorités sont majoritairement issues de l’ancienne opposition historique.

    Tout en demandant aux victimes de maintenir leur sit-in dans un cadre pacifique, ces structures demandent au gouvernement congolais de prendre le temps de répondre aux attentes et inquiétudes de ces personnes sans pour autant essayer de nuire à leur liberté, qui rentre pleinement dans l’État de droit.

    Il sied de rappeler que ces victimes réclament notamment la solde d’indemnisation, dont l’acompte a été payé en 2020 par le gouvernement Ilunkamba, lancée par le président Félix-Antoine Tshisekedi à son accession au pouvoir et la suite de la somme de 65 millions de dollars versée par l’Ouganda dans l’exécution de l’arrêt de la Cour internationale de justice.

    GM

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