Après la donation des kits de stabilisation aux blessés de guerre, effectuée au profit de 5 zones de santé, le comité international de la Croix-Rouge, CICR lance un programme d’appui aux activités de soins de santé primaires et soins de santé secondaires (SSP et SSS) dans 4 structures de santé du territoire de Djugu, parmi lesquelles le Centre de Santé et l’hôpital général de Référence Fataki ainsi que le centre de santé de Rethy et son Hôpital gêneral de Référence.
Le CICR va appuyer également à travers ce programme, la prise en charge des Blessés de Guerre de l’hôpital général référence de Bunia.
Les centres de santé de Fataki et Rethy en territoire de Djugu et leurs hôpitaux généraux de référence respectifs, vont pour leur part, bénéficier d’un appui en intrants médicaux et des financements pour assurer la gratuité des soins de santé en faveur des enfants déplacés et retournés, dont l’âge varie entre 6 mois et 5 ans, les femmes enceintes, les blessés de guerre, les indigents et les victimes des violences sexuelles.
Les cas graves référés par les hôpitaux généraux de l’intérieur de la province seront aussi pris en charge gratuitement.
Ce vendredi 16 Août, un protocole d’accord a été signé entre la division Provinciale de la Santé et le Comité International de la Croix-Rouge, représenté par sa sous-délégation de l’Ituri.
« Nous allons soutenir ces Centres de Santé à travers une enveloppe forfaitaire et un appui mensuel en médicaments. L’appui du CICR en médicaments et l’enveloppe forfaitaire ont pour but de garantir la gratuité des soins aux bénéficiaires entrant dans les catégories ciblées et d’amoindrir le coût de prise en charge médicale pour les populations autochtones» a souligné Merick Alagbe son responsable dans des propos recueillis par buniaactualite.com
Il a ajouté par ailleurs que 4 médecins venus de Bunia, Fataki, Rethy et Drodro seront envoyés à Ndosho pour participer à un stage d’immersion organisé par l’équipe chirurgicale du CICR, avec une dotation en tablettes connectes à internet pour maintenir un contact permanent avec leurs collègues Ndosho .
La Rédaction