Le groupe armé de la CODECO, considéré comme le plus actif en province de l’Ituri, a déménagé son quartier général en août dernier quittant Ndalo pour Jiba au sud de Kpandroma dans le territoire de Djugu, suite au fait que la notabilité locale était en désaccord avec ses méthodes violentes.
Une révélation contenue dans le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RDC, adressé au conseil de sécurité en date du 16 décembre 2022.
Alors que la direction et la structure des factions de cette milice sont restées intactes, la branche URDPC(Union des révolutionnaires pour la défense du peuple congolais) a consolidé son influence sur les autres groupes, parmi lesquels:
- Bon temple de Dieu
- Force de défense contre la balkanisation du Congo (FDBC)
- Armée de libération du Congo (ALC).
Seule l’ARDPC (Armée des révolutionnaires pour la défense du peuple congolais ) a gardé des relations tendues avec l’URDPC/CODECO.
Toujours selon ce document consulté par buniaactualite.cd ce lundi 02 janvier 2022, les factions de la CODECO ont étendu leurs zones d’influence sous l’état de siège et 5 brigades de cette milice sont actives à Djugu, Mahagi et dans certaines localités d’Irumu, une expansion rendue possible notamment par la « faible » présence des FARDC dûe entre autres, au retrait du 3308e régiment parti au Nord Kivu pour combattre le M23.
“ Malgré leur engagement express à adhérer au programme de démobilisation P-DDRCS, les factions de CODECO ont continué d’attaquer les FARDC, le groupe Zaïre et des civils. De nombreuses attaques contre des voyageurs par route et des enlèvements contre rançon ont été attribués aux factions de la CODECO. Des attaques particulièrement violentes se sont concentrées dans les zones minières autour de Mongbwalu, visant des éléments du groupe Zaïre et des civils perçus comme collaborant avec celui-ci ”, conclu ce groupe d’experts onusiens.
La Rédaction