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    Indignation des activistes des droits de l’enfant de l’Ituri à la suite d’un cas de meurtre d’un enfant par son grand-père à Mahagi, l’un des territoires de cette province du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Le fait remonte au samedi 23 mars 2024. 

    Pour Joyce Byamungu, une jeune fille travaillant dans la promotion et la protection des droits de l’enfant en Ituri, estime que ce genre de situation se passe au vingtième siècle. « Il est anormal qu’un enfant soit tué parce qu’il appelait grand-père. Quel que soit l’acte qu’avait commis l’enfant, ce n’est pas de la sorte qu’il pouvait être traité. N’oublions pas que l’enfant est sacré », s’est-elle indignée.

    Pour elle, la loi doit être appliquée dans sa rigueur pour que ce grand-père serve d’exemple aux autres personnes qui tenteraient de commettre ce genre d’acte. « Que l’auteur de cet acte ignoble soit sévèrement puni », a-t-elle plaidé.

    Retour sur le fait

    C’est dans la chefferie des Alur-Djuganda, précisément au groupement de Kusu à plus ou moins 190 km de Bunia que cet acte a été commis.

    D’après la société civile de ladite chefferie, avant d’être tuée par son grand-père, la victime a été soupçonnée d’être l’auteur à maintes reprises des cas de vols de biens dans sa famille biologique, mais aussi dans d’autres familles environnantes.

    Selon Joseph Berocan, responsable de la société civile forces vives dans la région, le grand-père, auteur de ce cas de meurtre, est aux arrêts depuis la commission de son forfait. Il est placé au niveau du cachot de la police nationale congolaise à Djalasiga.

    La rédaction

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