La cheffe de la Monusco accompagnée d’une forte délégation séjourne en Ituri pour prendre la mesure des opérations militaires encours dans le cadre de l’état at de siège et échanger sur des questions d’intérêt général en relation avec le système judiciaire, militaire et civil.
Une visite qui tombe une semaine après l’attaque par les redoutables ADF d’un convoi escortés par des casques bleus et les soldats FARDC sur l’axe Komanda-Luna au sud du territoire d’Irumu, faisant plusieurs véhicules incendiés et des morts côté civil.
Bintou Keita a indiqué que le plus important, c’est de sensibiliser la population et lui faire comprendre que “ nous sommes dans la lutte contre les groupes armés et les milices communautaires, mais dans ce contexte, c’est également une guerre de communication, une guerre psychologique et très clairement on a besoin d’une solidarité active pour que l’objectif de l’état de siège puisse être atteint ”.
Pour la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, face à ces incidents, “ il faut regarder d’où l’on vient, ce qui est entrain d’être fait, les territoires qui sont entrain d’être récupérés ”.
Et en ce qui concerne les routes comme la RN4 qui constituent des axes stratégiques importants pour le pays et surtout pour les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu, “ il faut mettre tout cela dans un contexte, ces axes stratégiques de la RN27 et de la RN4 étaient bloqué pendant deux mois.
“ Ces escortes doivent être vus comme un poumon qui facilite le trafic de la population et il n’y a jamais de risques zéro dans aucune opération humaine. On peut faire la meilleure planification que l’on peut mais risques zéro, ça n’existe pas ” a dit la patronne de la mission onusienne en RDC dans des propos recueillis par les
Selon madame Keita, même dans les pays les plus sophistiqués du monde, il y a risque que les groupes qui veulent faire du mal, arrivent à le faire malgré une grandeur d’opérations d’intelligence.
Tout en comprenant l’impatience “ légitime ” de la population, Bintu Keita a invité les uns et les autres à voir d’ou on est parti et où est ce qu’on se dirige ”.
Elle a en outre appelé les médias à présenter les choses dans leur contexte et pas toujours présenter des aspects qui sont défaillants.
Constant Same Bagalwa