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    De nombreux cas de violences sexuelles sont documentés ces derniers en province de l’Ituri. Si certains sont rendus publics, d’autres passent inaperçus. Face à cette situation malheureuse, l’organisation non gouvernementale Umoja Initiative s’érige contre ce phénomène en interpellant les couples.

    Au-delà de la situation sécuritaire précaire dans la commune rurale de Mongbwalu située à plus au moins 80 kilomètres au nord de Bunia, province de l’Ituri, cette zone minière fait face à une montée exponentielle de plusieurs cas de violences conjugales. Le dernier cas remonte à la soirée du dimanche 14 avril 2024 : suite à une incompréhension du foyer, une femme avait versé de l’huile chaude sur son mari. La victime a été blessée gravement en été et acheminée dans une structure sanitaire de la place pour une prise en charge sanitaire adéquate.

    En se confiant à la rédaction de buniaactualite.cd, ce vendredi 18 avril à Bunia, madame Brigitte Salama, présidente de la commission Genre, Famille et Enfants de l’ONGD Umoja Initiative, a appelé les partenaires au dialogue et a affirmé que la violence ne va jamais résoudre un conflit conjugal.

    « Il est important de savoir que le fondement de toute relation amoureuse est basé sur l’amour et le dialogue. Les violences ne vont jamais résoudre un problème ou un conflit conjugal. Le mieux serait de trouver du temps pour faire comprendre à son (sa) partenaire le mauvais côté et ainsi tous les deux trouver des solutions. Il est préférable de ne jamais agir sous colère de peur de le regretter après », a souligné cette femme leader.

    Tout en condamnant fermement toutes formes de violences basées sur le genre faites contre les filles et les femmes, cette défenseuse du droit des femmes demande l’implication des autorités compétentes à l’égard des différentes personnes victimes.

    « Contre toutes formes de violences basées sur le genre, plus particulièrement sur la femme et la jeune fille. Nous demandons que la justice soit faite à l’égard des différentes victimes de ces violences conjugales », a-t-elle plaidé.

    Récemment, un homme aurait versé de l’acide sur sa femme et sa fille d’environ 5 ans suite à un conflit conjugal, toujours à Mongbwalu.

    La violence conjugale bat son plein en commune rurale de Mongbwalu. Au-delà de celle-ci, la femme iturienne est aussi victime de violence familiale caractérisée par la discrimination.

    Jonathan Bavonga

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