3 jours ont suffit pour la tenue du tout premier congrès ordinaire du parti politique Union des Patriotes Congolais (UPC), à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, du samedi 18 au mardi 20 mars 2023. Voici l’essentiel qu’il faut retenir de cette activité.
Monsieur Thomas Lubanga, a été reconduit pour une durée de 5 ans, à la tête de ce parti politique créé en Ituri, province du Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
L’autre point majeur à retenir est la délocalisation du siège social de cette formation politique. De la ville de Bunia, ledit siège est délocalisé à Kinshasa, la capitale congolaise.
A l’approche des élections présidentielles au pays, l’UPC a pris l’engagement d’adhérer à l’Union sacrée pour la nation. Ce qui fait sous-entendre le soutien de ce parti politique envers l’actuel chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cet aspect s’explique par le rapprochement, ces dernières années, entre le président congolais et la figure emblématique de l’UPC. L’on se souviendra même de la « très médiatisée mission de la Task force », confiée à l’équipe de Lubanga par la Présidence de la République.
Dans la même résolution lue à la clôture de ces travaux, la nécessité de procéder à la redynamisation du fonctionnement du comité politique, organe délibérant.
“ Ne considérez pas l’UPC comme mon œuvre, c’est notre œuvre avec vous tous ”, avait insisté monsieur Lubanga, s’exprimant le premier jour de ce congrès devant les participants, essentiellement membres de l’UPC.
Par ailleurs, après la tenue du congrès, le patron de l’UPC est allé se faire enrôler ce mardi 21 mars à Iga-Barrière, entité du territoire de Djugu située à une vingtaine de kilomètres du centre ville de Bunia.
“ C’est un devoir citoyen que je suis venu accomplir ”, a-t-il indiqué après son enrôlement, tout en encourageant la population à faire autant.
Pour lui, malgré les affres de la guerre de ces dernières années, la population ne doit pas perdre espoir.
“ L’espoir est permis, et le lendemain sera certainement différent que la douloureuse passée vécue ”, a-t-il conclu.
David Ramazani