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    Des leaders religieux de différentes confessions religieuses œuvrant en province de l’Ituri se sont engagés, à l’issue d’une table ronde à Bunia, à lutter contre la corruption.

    Nous remarquons que les corrupteurs et les corrompus sont en majorité membres de nos confessions religieuses. Nous venons de remarquer aussi que nos confessions religieuses, ont la capacité d’atteindre, de mobiliser et de sensibiliser tous ceux-là qui sont impliqués dans la corruption. Les confessions religieuses ont la légitimité d’éducation de masse ”, a indiqué le révérend pasteur Romain Balolebwami, membre de la communauté des églises baptistes du Congo Est, vendredi 21 juillet, lors de la clôture de ladite activité.

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    Cette table ronde de deux jours, allant du jeudi 20 au vendredi 21 juillet 2023, a été organisée par RCN Justice et Démocratie, dans le cadre du deuxième Programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ2), bénéficiant de l’appui financier de l’Union Européenne. Une vingtaine de leaders religieux, venant quasiment, de la représentation de toutes les confessions, y ont pris part.

    A l’issue de cette table ronde, des engagements ont été pris et des principaux messages formulés.

    Mettons fin à la corruption, car elle tue la société. La corruption est un frein au développement. Dénonçons la corruption car le silence est une complicité. Dénonce, même s’il y a risque ”, a résumé le Révérend Joseph, pasteur de l’église kimbanguiste, parlant aux noms des participants, lors de la brève conférence de presse le jour de la clôture.

    Suivez l’intégralité de la conférence de presse

    Pour Maître Jonas Sindani, principal facilitateur de cette activité, cette table ronde avait toute sa raison d’être. Il espère à un nouveau souffle.

    Nous pensons que les églises, en tant qu’institution qui ont de l’influence peuvent être utilisées pour sensibiliser la population, pour sensibiliser la communauté sur les questions de la corruption. Les acteurs qui sont impliqués dans la corruption (corrupteurs et corrompus) tous, sont le plus souvent, membres d’une communauté confessionnelle ”, a-t-il souligné. Estimant que l’église est “ le gardien des valeurs éthiques et morales ”, il dit attendre de ces leaders religieux l’usage de leur influence pour inverser la tendance.

    Rédaction

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