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    À Walese Vonkutu, des rebelles continuent à commettre des exactions et endeuillent des familles congolaises. 3 jeunes ont été blessés après l’explosion d’une bombe cachée dans l’un des corps de civils tués dans cette partie du territoire d’Irumu, en province de l’Ituri.

    Il s’agit des « jeunes volontaires » qui ont brisé la peur pour aller chercher ces corps. Le énième forfait est attribué aux rebelles ougandais de l’ADF, actifs dans la zone.

    Deux civils ont été tués dans leur champ à Apakolu, une bourgade d’Ottomaber dans le territoire d’Irumu, au Nord-Est de la RDC.

    « Pendant que ces jeunes volontaires récupéraient ces corps, 3 parmi eux étaient blessés par des éclats d’une bombe laissée sur les cadavres », révèle le coordonnateur de la Convention pour le respect des droits de l’homme, CRDH Irumu, Christophe Munyanderu.

    ADF est un mouvement rebelle ayant pris son origine en Ouganda. Pour réduire à néant sa capacité de nuisance, les FARDC et l’UPDF ont mutualisé leurs forces il y a deux ans. Ils opèrent « sans succès », notamment dans la fameuse chefferie des Walese Vonkutu.

    Les dernières victimes mettent à l’image la cruauté de plusieurs années de ces rebelles qui troublent aussi la quiétude dans certains territoires du Nord-Kivu, dont celui de Beni.

    Les corps sans vie ont été, renseigne Munyanderu, conduits à Mavivi et Mbau, deux entités du territoire de Beni limitrophe avec Irumu, par Walese Vonkutu.

    « Nous rappelons aux autorités que la protection des civils et de leurs biens est dans leur attribution », l’acteur socio-politique n’a cessé de plaider pour le début effectif des opérations toutes puissantes contre ces ennemis de la République. Une mission qu’il confie à l’armée ougandaise et congolaise qui combattent mutuellement dans Walese Vonkutu.

    La chefferie susmentionnée demeure la plus menacée du territoire d’Irumu. Sur les dos des ADF se faufilent les miliciens Maï-Maï qui, à l’ancienne, s’étaient révélés comme des protecteurs. Une histoire sans valeurs dans une province où Maï-Maï est présenté comme supplétif des extrémistes islamistes.

    Verite Johnson

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