Bunia, chef-lieu de l’Ituri, n’a pas fini d’abriter des activités allant dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme. Le samedi 16 mars 2024, en soutien aux initiatives de la paix en Ituri, le Comité des femmes humanitaires de cette province a organisé en collaboration avec la MONUSCO une conférence-débat et une marche de santé.
La conférence-débat a été centrée sur le thème « Accélérer la mobilisation des ressources en faveur des femmes et des filles : promouvoir la paix et la parité en Ituri ».
Ituri est la deuxième province après le Nord-Kivu avec un grand nombre de déplacés. La situation humanitaire y est catastrophique. « Malheureusement, le regard est tourné vers le Nord-Kivu. » « La solidarité, oui, mais l’Ituri a aussi besoin des ressources », plaide Jeanne Alasha, conseillère du gouverneur chargée des questions humanitaires.
La police, les FARDC, des femmes du secteur judiciaire… Le décor est planté à MONUSCO Rec-House pour parler du sujet de la femme.
« Autonomisation de la femme et violence basée sur le genre, plus l’entrepreneuriat », « autonomisation socioéconomique de la femme », « participation de la femme dans la recherche de la paix », etc. Autant de messages sont bandés aux yeux des caméras et de tous les participants. Des sujets évoqués notamment par madame Jacqueline du forum des mamans de l’Ituri dans son exposé.
Des témoignages et des partages d’expériences font la suite de l’activité.
Sur place, exposition des produits sur différents stands où des participants s’achètent des patates, des choux, des oignons, des habits… Des articles vendus par les femmes. Pour Sandra Mbaya, coordonnatrice des femmes humanitaires de l’Ituri, il ne s’agit pas non seulement d’encourager ces femmes, mais aussi de mettre en avant leur travail et leur engagement (faisant aussi allusion aux femmes ituriennes en général).
Reconnaissant la situation humanitaire critique de l’Ituri, elle fait part de leur volonté de continuer à travailler pour la mobilisation des ressources en faveur de celle-ci. Ce qui passe par des plaidoyers.
Plusieurs activités continuent à être menées par des femmes depuis le 8 mars 2024, date célébrant la Journée internationale des droits de celles-ci.
Verite Johnson