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    Des manifestants en colère ont brûlé lundi 19 février à Goma, au Nord-Kivu, les drapeaux des États-unis, du Rwanda et de la France considérés comme des complices des Forces de défense du Rwanda (RDF) qui se font passer pour les terroristes du M23 dans la guerre d’agression qui secoue depuis près de trois ans la partie orientale de la République démocratique du Congo.

    En effet, malgré l’interdiction de la mairie qui s’inscrit dans une logique permanente de ne pas autoriser les marches pacifiques, des manifestations annoncées par les mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu ont vécu dans la ville comme touristique.

    Les manifestants ont débuté tambour battant leur marche dite de « libération » en brûlant les flambeaux de ces trois pays. Depuis l’avènement de cette guerre, la relation qu’entretiennent la France et les États-Unis avec le Rwanda ne passe pas. « Le soutien indéfectible de certains pays occidentaux, dont les États-Unis, la France et l’Angleterre au Rwanda dans le but de déstabiliser l’Est », dénoncent ces mouvements citoyens et groupes de pression et autres structures des jeunes du Nord-Kivu.

    Cette marche qui avait comme point de chute la cité stratégique de Sake s’est arrêtée au rond-point CCLK au quartier Mugunga, les organisateurs brandissant la situation sécuritaire marquée par une zone opérationnelle des Forces armées de la République démocratique du Congo, installée dans la cité de Sake pour stopper les velléités expansionnistes des Forces de défense du Rwanda.

    Dans leur mémorandum, la demande au vice-premier ministre de la Défense nationale et au chef d’état-major général des FARDC d’installer leur quartier général dans la ville en province du Nord-Kivu, en vue de suivre de près la guerre d’agression menée par le Rwanda et qui menace sérieusement depuis un moment la cité stratégique de Sake, à 27 kilomètres de la ville de Goma.

    Guerschom Mohammed depuis Goma

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