C’est depuis vendredi 17 mars 2022 que les stations-services n’ont pas, suite à une grève des opérateurs pétroliers, fonctionné dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Du coup, des conséquences se font sentir dans le quotidien des habitants de cette partie Est de la République Démocratique du Congo.
Le prix des carburants est revu à la hausse. En guise d’illustration, de 3.400 francs congolais, le prix d’essence est passé entre 4.500 à 5.000 francs congolais. En dollars américains, soit une progression de 1,67 à 2,21 voire 2,45$.
Déjà depuis la première journée de leur grève, soit le vendredi 17 mars, il s’est observé le début de la hausse du prix de transport dans cette ville touristique. Une situation qui s’est, à la suite d’une majoritairement du prix d’essence, accentuée.
La jungle totale règne dans la fixation du prix de transport. Chaque transporteur, prenant pour appui la grève des pétroliers, fixe le prix à sa guise. Dans la foulée, c’est la population qui devient la principale victime.
“ On n’en peut plus. Quand vous avez des difficultés pour vous déplacer, tout le reste devient compliqué. La vie quotidienne est fortement impactée, pourtant nous sommes déjà dans un contexte de l’insécurité autour de la ville. Les autorités doivent faire quelque chose ”, a laissé entendre un habitant, abordé par buniaactualite.cd.
Des sources proches de l’association regroupant les pretoliers dans cette ville, l’on apprend qu’il aurait déjà des avancées pour revenir à la situation normale. Des autorités compétentes, au niveau de Kinshasa, sont déjà saisies et promettent, dans un meilleur délai, de donner une voie de sortie.
Pour rappel, les opérateurs économiques, principalement ceux œuvrant dans le secteur pétrolier, dénoncent le non-respect de la structure officielle des prix dans cette ville par quelques pétroliers bénéficiant de l’exonération.
Depuis jeudi 16 mars, ils ont exigé, dans leur mémorandum, l’application stricte et sans faille par tous les opérateurs pétroliers de la structure officielle des prix de ces produits.
La rédaction