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    A l’occasion de la cérémonie de lancement officiel des épreuves ordinaires d’examen d’état édition 2022-2023, le gouverneur militaire de l’Ituri a “rassuré”, ce lundi 26 juin à Bunia, sur les dispositifs sécuritaires déjà pris en vue d’une passation “ sécurisée ”.

    Le lieutenant-Général Luboya N’kashama Johnny a ainsi félicité tous les parents, élèves et enseignants pour leur “ détermination ” à pouvoir passer ces épreuves en depit de certaines contraintes.

    Vous savez que Boga et les environs il y avait une insécurité horrible… Il faut féliciter les parents de Boga, Fataki et autres ”, a dit le patron de l’état de siège avant de souligner qu’Ici en Ituri, “ chaque fois qu’il y a l’insécurité, nous délocalisons toujours les écoles. Les enfants vont étudier dans des endroits plus sécurisés. Par exemple vers Komanda, Komanda a accueilli d’autres enfants qui sont venus de Lolwa… ”, a-t-il ajouté au micro de nos confrères de Canal Révélation.

    Cette année, la cérémonie officielle s’est déroulée à l’école primaire Bunia 1, située à Mudzipela, dans la ville de Bunia.

    Sur place, Ferdinand Bosenda, inspecteur provincial de l’EPST Ituri 1 a renseigné que pour l’examen d’Etat 2023, la province Educationnelle de l’Ituri 1 a inscrit 14.425 candidats dont 7.020 filles disséminés dans 43 centres de passation.

    Pour la session ordinaire, les effectifs seront connus lors du déroulement de ces épreuves ”, a-t-il souligné expliquant que “ 5 centres ont été créés pour des raisons de sécurité, dont le centre de Djugu3/Nizi à Mandro ”.

    Pour le gouverneur Luboya, “ c’est une grande joie ”, de voir que ces épreuves soient lancés sur l’ensemble de la province dans un bon climat.

    Pendant 4 jours, les candidats finalistes vont affronter plusieurs épreuves. Comme dans le passé, un centre fonctionne à Kampala (Ouganda) pour le compte de la province éducationnelle Ituri 1.

    Depuis fin 2017, l’insécurité dans des entités de l’Ituri a contraint de nombreuses familles à se déplacer. Des infrastructures scolaires ont été détruites par des hommes armés, chambardant l’éducation des enfants. Des écoles ont été délocalisées, d’autres élèves ont ont simplement abandonné le chemin de l’école faute de moyens.

    David Ramazani

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