Le Comité associatif résolu pour la défense des droits de l’homme (COARDHO) Djugu Nord alerte sur une nouvelle attaque perpétrée dans la soirée du jeudi 4 avril 2024 au village Sola du groupement Dz’na à 11 kilomètres du centre de Fataki. Cette dernière est attribuée aux miliciens de Zaïre, actifs dans cette partie nord-est de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Lors de cette incursion, une personne a été tuée et 7 personnes kidnappées, dont deux femmes et un enfant, renseigne Benjamin Ngabu, coordonnateur de cette organisation de défense des droits de l’homme qui s’est confié à buniactualite.cd
Information confirmée par le chef du secteur de Walendu Pitsi qui exige « la libération sans condition » des otages. « Je ne veux pas la guerre dans mon secteur », prévient-il.
Cette attaque intervient moins de 24 heures après la remise officielle par des éléments de la milice de la CODECO de deux otages appartenant à la communauté Hema le mercredi 03 avril à Libi, chef-lieu du secteur des Walendu Pitsi. Il s’agissait d’une mère et d’un enfant garçon d’environ trois ans.
D’après le COARDHO, les communautés sont vouées à toutes sortes de crimes à cause de ces miliciens. Il appelle le gouvernement congolais, ainsi que les organisations œuvrant pour la protection des civils, à « passer à l’action plutôt que d’être les observateurs » des cas reçus de prise en otage des civils à Djugu.
« […] Une action soit du PDDRC-S ou du déploiement des FARDC permettrait de lutter contre une perte en vies humaines », pense Ngabu Benjamin, coordonnateur de cette structure.
Rédaction