Djugu, le 14 février 2018
Photo ©Luc Malembe
« Les assaillants ont brulé les villages, y compris des écoles qui pour la plupart sont en chaume, tandis que d’autres ont été abandonnées après la fuite des habitants dans plusieurs localités » explique-t-il, assurant qu’une prise en charge des élèves dès leur arrivée à Bunia, surtout les finalistes, a vite été organisée par ses services.
« Nous avons fait l’effort d’inscrire gratuitement les élèves malgré qu’ils ont quelques problèmes de compréhension du français comme visiblement les cours se donnent chez-eux en langue locale. A l’institut Ujio wa heri par exemple, les élèves et leurs enseignants en provenance de Djugu étudient l’après-midi » nous a-t-il confié.
En ce qui concerne le retour déjà constaté, encore timide mais progressif des déplacés dans leur milieu, M. Mutombo appelle les humanitaires à intervenir.
« Nous plaidons que les ONG interviennent en construisant en urgence des écoles avec des bâches plastiques » a-t-il lancé.
De son côté, la société civile de Djugu a plaidé pour l’allongement de l’année scolaire dans cette contrée pour permettre aux écoles d’achever le programme national, une proposition vite condamnée par Mwenze Mutombo qui estime qu’il y a des organes officiels chargés de travailler sur cette question et la société civile n’en fait pas partie.
La Rédaction