La société civile de la chefferie des Bahema Nord en territoire de Djugu exige le relèvement des militaires des FARDC commis aux alentours du site de déplacés de Rhoo. Elle accuse ces éléments de l’ordre de plusieurs dérapages.
À en croire Charité Banza son président, des déplacés de ce site ont du mal à circuler actuellement craignant la présence « menaçante » de ces éléments de la police militaire.
« Ces militaires ont semé des désordres qui dépassent le niveau. Jusqu’aujourd’hui, la population déplacée à Rhoo n’arrive plus à fréquenter les environs pour la recherche des vivres. Ces militaires ont bloqué la circulation. Des motards quand ils passent ils sont pillés », explique le responsable de cette structure citoyenne dans cette partie de la province de l’Ituri.
En réaction, l’armée estime que le relèvement de telle ou telle unité n’est pas une solution. Pour Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires dans cette province sous état de siège, la solution c’est plutôt « éduquer » les déplacés comme les militaires.
“ Désarmons nos cœurs en abandonnant les attitudes des rebelles pour un climat confiance et collaboration ” a-t-il expliqué au micro de buniaactualite.cd
Le samedi 29 octobre dernier, 2 morts dont un militaire FARDC et 2 blessés ont été documentés lors d’un incident sécuritaire survenu entre des éléments de l’ordre et un présumé déplacé de ce même site de Rhoo. Depuis, le climat civilo-militaire entre les deux parties semble « véritablement perturbé ».
Verite Johnson