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    Le coordonnateur intérimaire de la société civile de Mungwalu accuse la police du sous-commissariat de Nzebi, à environ 7 km au nord-ouest de Mungwalu, d’arrestations arbitraires, extorsions et tortures dans ses installations.

    Chérubin Nkuku Ndilawa qui parle de 4 cas de supplices enregistrés en l’espace d’une semaine, ajoute que le commandant de cette unité exige également des amendes transactionnelles exorbitantes aux personnes arrêtées pour des accusations farfelues et cela sans procès-verbal.

    “ Il y a un phénomène qui à élu domicile ce derniers temps dans la commune de Mungbwalu, dans sa partie nord-ouest, plus particulièrement à Nzebi. Dans cette agglomération, il y a des cas des arrestations arbitraires, des extorsions, des tortures qui sont entrain d’être perpétrés par le commandant de la police sous commissariat de Nzebi. Nous avons identifié 4 cas des personnes torturées en l’espace d’une semaine, à qui on a exigé des sommes exorbitantes en guise d’amandes sans plaignant ni procès-verbal (PV) ” a-t-il confié à buniaactualite.com

    La même source qui décrit un calvaire subi par les victimes lors de leur acheminement dans les installations de la police de Nzebi, appelle toutes les autorités compétentes de Mungbwalu et celles de la province à une intervention urgente.

    “ Comment quelqu’un peut être arrêté et passer 4 à 5 jours dans l’amigo sans qu’il soit entendu, sans qu’aucune pièce de procédure ne soit établie ? C’est ainsi que nous demandons aux autorités de la police, aux autorités compétentes de songer à redorer l’image de la police à Nzebi car, elle n’est pas là pour menacer la population. Quand il y a des individus au sein de la police qui cherchent à ternir l’image de celle-ci, nous allons demander aux autorités compétentes de bien vouloir procéder au remplacement de ce commandant qui ne fait pas respecter la loi ” a ajouté M. Nkuku.

    Joint au téléphone, le commandant de la police incriminé rejette toutes ces accusations qu’il qualifie de gratuites et exige des preuves.

    “ Comment un commissaire de police peut torturer un détenu? Il y a des lois de la république à respecter. Quelqu’un est arrêté, il doit répondre de ses actes devant la justice et cela selon loi. C’est faux et cela ne peut pas se faire chez moi. Que celui qui m’accuse apporte des preuves ” a dit le commandant de la PNC Nzebi.

    Mathieu Vatsos

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