Trois positions des Forces Armées de la RDC étaient attaquées ce dimanche 16 septembre vers 4heures du matin à Muvaramo, Tara, et Songa moya en territoire de Djugu au bord du lac Albert par des assaillants munis des machettes, flèches et autres armes blanches.
Selon nos sources dans la region le bilan seraient lourd: 4 éléments FARDC tués , des armes récupérées alors que d’autres militaires se sont éparpillés.
5 civils également tués et deux autres grièvement blessés avant que ces miliciens emportent plusieurs biens de la population locale.
Les blessés sont reçus à hôpital de référence de Tchomia. Parmi les blessé on note un garçon mineur âgé de 17 ans.
Quelques habitants ont été capturés pour le transport du butin, selon les mêmes sources.
Le chef de la chefferie des Bahema Nord de sa parle parle de 6 civils tuées et 3 éléments FARDC.
Ce bilan est contesté par le secteur opérationnel des FARDC en Ituri qui confirme l’attaque mais parle plutôt de deux éléments des forces loyalistes tombés.
Il confirme des morts et des dégâts enormes du côté des assaillants sans avancer de chiffres. Il parle de 2 blessés du côté de la population civile.
« Il ya 2 éléments de forces loyalistes qui ont succombé suite à leurs blessures. Nous disons qu’il y aura des représailles terribles sur ces assaillants. Nous descendons sur terrain pour nous enquérir de la situation. Ce bilan est encore provisoire. Ces attaques ont comme objectif de détourner l’attention de nos forces qui sécurisent le procès à Tchomia.Toutefois nous n’allons pas nous décourager » a dit à buniaactualite.com le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du secteur opérationnel des FARDC en Ituri.
Cette situation a suscité un déplacement massif de la population vers les entités sécurisées.
Les attaques interviennent pendant que 20 présumés criminels accusés d’avoir commis des atrocités dans les entités riveraines du lac Albert comparaissent depuis le mercredi 12 septembre dernier à Tchomia, à 62 km au sud-est de Bunia.
Il ya quelques mois, les autorités de l’armée ont rassuré la population que le territoire de Djugu est totalement pacifié, encourageant même le retour des déplacés dans leurs villages.
Mais le porte-parole parle d’un cas isolé qui s’opère sous la complicité de la population locale. Une affirmation que rejette les associations de la société civile.
La Rédaction