C’est une découverte macabre, révèlent les Forces armées de la République Démocratique du Congo. Des ossements humains ont été découverts dans des anciens bastions des rebelles ADF, déjà passés sous contrôle des FARDC dans le territoire de Beni, en province du Nord-Kivu.
Relayée par le porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord, cette information est parvenue à la rédaction de buniaactualite.cd ce dimanche 07 avril 2023. Ces corps seraient ceux des personnes tuées par ces terroristes il y a environ 2 ans, dans la localité Kilya du secteur de Beni. C’est au cours de cette période que ces ADF ont commis un massacre dans les localité de Loselose, Ndoma et Halungupa, toujours en territoire de Beni.
« Une délégation composée des militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, de la Police technique et scientifique, de la protection civile et de la société civile de Ruwenzori, s’est rendue sur place pour des investigations et enterrement digne des restes des corps de ces compatriotes. Sur place, 5 scènes de crimes ont été identifiés sur la place communément appelé Kifrere et 20 corps ont été identifiés et enterrés dans le respect de la dignité humaine », explique le capitaine Anthony Mwalushayi.
Dans sa dépêche, il souligne qu’au-delà des corps, il y a eu aussi d’autres découvertes.
« Certains indices militaires tels que, les grades, des tenues, des bottines étaient également visibles sur les zones de crimes, laissant croire que parmi les personnes exécutées par les terroristes djihadistes d’ADF/MTM, figuraient également les soldats Congolais », a-t-il souligné.
Selon la même source, les structures citoyennes locales ont souhaité, après cette découverte, que les responsables de ce mouvement terroriste soient traduits en justice en vue de répondre de tous les crimes commis dans cette partie du pays ces dernières années.
A signaler que depuis déjà plusieurs années, ces terroristes sont très actifs dans les territoires de Beni (Nord-Kivu) et Irumu ainsi que Mambasa (Ituri), causant de nombreuses exactions contre la population civile.
La rédaction