Arrivée à la date du 30 avril 2024, la MONUSCO aura déjà quitté la province du Sud-Kivu avant l’étape du Nord-Kivu et de l’Ituri, des régions de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Face aux inquiétudes, le gouvernement congolais reste rassurant.
Le ministre des Affaires étrangères de la RDC, a expliqué samedi 13 janvier 2024, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, « que le retrait de la MONUSCO n’est pas la fin du combat que le peuple congolais mène pour jouir de tous les droits attachés à son patrimoine », a-t-il indiqué avant de rappeler que « nous devons continuer à nous battre ».
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Par rapport aux inquiétudes des uns et des autres sur le contexte sécuritaire encore fragile au pays, le ministre Lutundula est resté formel. « l’Etat assumera toutes ses responsabilités sur la sécurité conformément à la constitution ».
Ça sera donc la fin d’une des plus longues et importantes missions dans l’histoire de l’organisation des Nations Unies. Bintou Keita et Christophe Lutundula ont, samedi dernier, expliqué conjointement les détails de ce processus du retrait de la Monusco.
Rédaction