L’épidémie de choléra refait surface dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, atteignant, dans un site de déplacés, plus de 2.100 cas, enregistrés en l’intervalle de seulement deux semaines.
C’est le site de déplacés de Bulengo, situé à l’ouest de cette ville touristique, précisément au quartier Lac Vert, que ces cas ont été documentés par des sources médicales du Médecins Sans Frontières (MSF).
Au total, 2.124 cas qui sont, jusqu’à présent, enregistrés, depuis le signal de l’apparition du choléra dans ce camp, depuis le 7 mars 2023.
Principalement, ce sont les conditions de vie précaires, le manque d’hygiène et d’accès à l’eau qui accentuent la propagation « rapide » de cette épidémie. Elle est classée parmi des maladies d’origine hydrique.
Pour freiner cette propagation, le gouvernement congolais et ses partenaires tentent de se battre, mais sans des avancées significatives. Il n’y a pas assez d’infrastructures hygiéniques suffisantes sans parler de la problématique d’accès d’eau potable.
Depuis la reprise des affrontements entre des rebelles du M23 et des éléments des FARC, des centaines de déplacés de Masisi (Nord-Kivu) ont rejoint ce site, se trouvant dans la concession de l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA)/Goma (Nord-Kivu).
Rédaction