La criminalité urbaine prend de l’ampleur en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, au Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC). Des cas de meurtres, de banditisme, de vols… sont de plus en plus rapportés. Les auteurs, pour la plupart, courent encore. Le dernier cas est celui d’une fille sourde et muette violée dans l’un des quartiers de la ville de Bunia.
Le fait s’est passé dans la nuit du 19 au 20 mars 2024 dans sa résidence. Rapportant l’information ce 21 mars à buniaactualite.cd, le bureau du parlement de jeunes en Ituri, renseigne qu’un des présumés auteurs a été maîtrisé par la population.
« (…) Malheureusement, ceux qui commentent ces cas, de fois, ne sont pas arrêtés. Nous semblons devenir aujourd’hui une ville où c’est la loi de la jungle qui règne », regrette Gloire Abasi.
Les vols, viols, assassinats qui mettent « les jeunes en détresse ». Abasi s’inquiète que l’absence de l’État semble disparaître dans plusieurs quartiers du chef-lieu de la province.
Aux services de sécurité et de défense de leurs efforts pour mieux accomplir leurs missions, chacun à ce qui le concerne.
« La ville de Bunia aujourd’hui était considérée comme une ville d’accueil pour tout le monde, mais ça fait très mal que nous enregistrions ce cas », poursuit notre source.
Le président du Parlement des jeunes en Ituri rappelle tout de même que « la sécurité est une affaire de tous ». D’où son appel à la vigilance et à dénoncer tout cas en temps auprès des services de sécurité et de défense.
Verite Johnson