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    Réagissant à la dernière déclaration faite à la presse par la jeunesse Alur, qui accusait le gouverneur de province, Jean Bamanisa Saidi, de minimiser leurs morts dans les incidents survenus le 16 juillet dernier lors de l’assassinat de 8 personnes appartenant à une même famille près du village Mwanga, à une dizaine de kilomètres de Bunia, le coordonnateur de la cellule de communication du gouvernorat de l’Ituri parle d’une « fuite en avant » de la part d’un groupe de jeunes qui tentent de se cacher derrière une communauté pour échapper aux poursuites judiciaires.

    Selon lui, « le groupe de personnes bien identifiées, qui ont initié cette déclaration, sont recherchées par la police, au vue des graves suspicions qui pèsent sur eux dans le dossier de profanation des cadavres » écrit-il dans un document parvenu à buniaactualite.com

     

    Lors de la manifestation qui avait suivi la découverte de 5 corps parmi les 8 victimes de Mwanga, des manifestants ont défilé à travers les grandes artères de Bunia, exhibant une tête décapitée d’une des cadavres, ce qui a créé une vive émotion au sein de l’opinion et sur les réseaux sociaux.

    Luc Malembe rappelle que le gouverneur est l’homme le mieux informé de tous les ituriens et estime qu’à ce titre il ne revient pas à quelques individus de mettre en cause la version des faits donnée par l’autorité provinciale qui a reçu tous les rapports des services de sécurité lors de ces malheureux événements.

    La déclaration des jeunes Alur protestait contre le propos tenus par le gouverneur Bamanisa lors de son adresse à la population de Iga-Barriere en territoire de Djugu, affirmant que les massacres de Mwanga étaient dus à un conflit de terre entre les membres d’une même famille et qu’ils n’avaient rien à voir avec les assaillants actifs dans cette région, comme initialement annoncé.

     

    La Rédaction

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