La représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en RDC et cheffe de la Monusco, Bintou Keita, est arrivée ce jeudi matin à Bunia chef-lieu de l’Ituri.
C’est sa toute première visite à l’Est du pays depuis sa prise des fonctions le mardi 2 mars dernier.
La section de la division de l’information publique de la Monusco en Ituri indique à buniaactualite.com qu’il s’agira pour cette diplomate onusienne de prendre contact avec le terrain, écouter les populations locales, les autorités et autres partenaires de la Monusco en Ituri.
Parmi les différentes rencontres au programme de son séjour, la patronne de la Monusco va s’entretenir avec le gouverneur de province, la société civile, les leaders communautaires, mais aussi les agences du système des Nations-Unies ainsi que le personnel de la Monusco à Bunia.
Avant l’étape de Bunia, Madame Keita a visité Goma et Bukavu dans les deuxKivu.
En Ituri, des groupes armés locaux et étrangers demeurent particulièrement actifs depuis plusieurs années. La Monusco a établi des bases militaires à travers la province, notamment à Fataki, Roe, Djugu, Bogoro, Amee…
De jour comme de nuit, les casques bleus organisent des patrouilles pédestres et motorisées, pour protéger les populations civiles. Ils organisent également des escortes de convois, appuient les FARDC en logistique et renseignements et en sensibilisant les populations sur diverses problématiques telles que la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre, la Covid-19, la cohabitation pacifique, la culture de la Paix, etc.
Bintou Keita est accompagnée de plusieurs responsables de la Monusco, notamment le Commandant de la Force onusienne en RDC le Général brésilien Carlos Neves Arsujo, le chef de la police de la Monusco le Général malien Mody Berethe ou encore le directeur des affaires politiques de la Monusco François Grignon.
Après Bunia, Bintou Keita se rendra à Beni au Nord-Kivu où la Monusco est engagée dans la lutte contre les rebelles ougandais de l’ADF, aux côtés des forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC.
La Rédaction