Archives

    Michael Tchamani, Responsable de l’agence BGFI Bank Bunia
    Photo/ Luc Malembe
    Des agents et fonctionnaires de l’Etat, parmi eux des chefs coutumiers du territoire d’Irumu, accusent la BGFI Bank de bloquer leurs salaires pendant deux mois, sans motif valable.

    L’un d’eux, Iribi Zitono Claude, du groupement Zadhu en chefferie de Walendu Bindi indique à buniaactualite.com qu’ils sont fatigués de repasser chaque fois

    « Nous n’avons pas encore reçu nos salaires du mois de février et mars. La banque nous avait demandé de déposer tous les documents qui prouvent que nous sommes chefs, c’est déjà fait mais chaque fois nous arrivons ils nous demandent de passer. Nous sommes fatigués, nous voulons notre salaire » a-t-il expliqué.

    Contactée, la BGFI Bank qui reconnait la situation, indique cependant que ce n’est pas tous les agents qui sont concernés par cette situation. Sur 2.288 noms obtenus de la fonction publique, cette banque dit avoir remis l’argent de 803 agents du territoire d’Aru au trésor public.

    « Il reste certains agents qui n’ont pas encore été payes, c’est suite à quelques formalités administratives qu’il fallait remplir, notamment leur identification, ouverture de leurs comptes ainsi que la creditation de ces comptes. Ceci devait prendre du temps comme c’est la première opération » déclare Michael Tchamani, responsable d’agence de Bunia.

    A propos des chefs coutumiers, il affirme que beaucoup d’entre eux ont déjà été payés.
    « Les chefs coutumiers sont payés mais il y a des cas de ceux qui sont en fonction mais en processus de remplacement des anciens. Sur les listings qui nous viennent de la fonction publique, l’argent arrive avec d’autres noms et nous la banque avant de payer, nous devons nous rassurer que c’est la bonne personne » explique M. Tchamani

    Concernant les agents du territoire de Mahagi qui avaient même déclenché une grève, Michael Tchamani affirme qu’il reste seulement une trentaine à payer.

    « A Mahagi on avait reçu une enveloppe pour payer les agents sur place, il ne reste qu’une trentaine. Avec eux nous sommes en pourparlers pour décanter la situation. C’est le même cas que les veuves, orphelins et autres bénéficiaires de rentes, nous avons commencé le processus de leur identification » a-t-il conclu, invitant la population à ne pas avoir peur d’approcher son institution chaque fois qu’il y a un problème.

    La Rédaction

    Leave A Reply

    error: Content is protected !!