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    Le programme gouvernemental Starec qui mène le processus de désarmement de la milice FRPI active dans le sud du territoire d’Irumu depuis plus de 16 ans a achevé dépuis quelques jours une tournée dans les territoires de Mahagi, Aru et Mambasa pour tenter d’identifier un site où sera érigé leur camp de cantonnement.
    À Aru, territoire situé à l’extrême nord de la province, à la frontière avec l’Ouganda et le Sud-Soudan, certains députés nationaux tout comme prinvinciaux expriment leur désaccord face à cette démarche visant à implanter un site de cantonnement dans leur territoire.
    Pour eux , le territoire pré-cité a des enjeux sécuritaires très compliqués avec la présence des réfugiés Sud-soudanais auxquels on ne devrait plus ajouter la FRPI.
    « Nous sommes aux frontières de deux États, aussi à Aru, il n y a pas un centre de formation militaire ou brassage, Il faut les évacuer sur Kisangani » a affirmé le député provincial Martyr Abedjoa, interrogé par Jean Chrys Cazuar Enga, permanent de buniaactualite.com dans la région.

    En réaction, Starec trouve normale la revendication des ces élus.
    Jean Marc Mazio son chargé des missions affirme qu’aucun site n’est validé jusque-là.
    « Nous avons fait juste une évaluation de terrain et nous avons recueilli des avis positifs tout comme négatifs des leaders locaux » dit-il, ajoutant qu’il y a des critères avants la validation d’un site.
    « Nous devons tous s’impliquer dans le processus de la paix dans nôtre province » conclu-t-il.

    Les leaders communautaires de Mahagi, non loin de là, étaient les premiers à rejeter toute possibilité d’exécution de ce projet dans leur milieu.

    En attendant la décision qui sera prise par le gouverneur de province, seul le territoire de Mambasa n’a pas encore exprimé d’objection face à ce projet.

    La Rédaction

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